Razzia sur le métal dans le Perche.

Dans les huit déchetteries du syndicat de traitement des ordures ménagères, les cambriolages sont quotidiens.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les voleurs opèrent le plus souvent la nuit. Au petit matin, les agents retrouvent des grillages découpés, des portails arrachés, des portes fracturées. Il ne se passe pas un jour sans qu’une des huit déchetteries du SIRTOM du Perche ne fasse l’objet d’un vol avec effraction.

Presque chaque jour, le président du Syndicat se rend à la Gendarmerie afin de déposer plainte pour le vol de ces métaux, parfois toxiques, dont il est légalement responsable. Mais il est rare que la justice puisse donner suite. « Le fait de retenir le vol de métaux en vrac est difficile, puisque je n’ai pas d’inventaire, explique Guy Verney, un rien désabusé. Je n’ai pas de titre de propriété. C’est un dépôt. Souvent, il n’y a que l’effraction qui est retenue. »

Sauf à les prendre sur le fait, les gendarmes peinent à arrêter ces voleurs qui se volatilisent dans la nature avec leur butin. D’ailleurs, les affaires de vols de métaux ne sont pas si fréquentes dans les tribunaux. Le 15 novembre, un cambrioleur présumé devrait néanmoins comparaitre à Alençon après avoir été interpellé en flagrant délit.

Ces déchets qui attisent les convoitises

Les déchetteries sont équipées de systèmes de vidéosurveillance, de détecteurs de présence. Sans grand succès. Faudra-t-il un jour imiter l’exemple de Douarnenez, où la déchetterie est cernée de douves remplies d’eau ?


Ces cambriolages à répétitions représentent un préjudice considérable pour le SIRTOM du Perche. Outre qu’il faut réparer les grillages éventrés et les portes cassées, les vols engendrent un important manque à gagner, estimé à 500 euros par jour. Chaque nuit, quatre à cinq tonnes de métaux se volatilisent. « Ils prennent ce qui a le plus de valeur : le laiton, l’inox, le bronze, le cuivre » détaille Guy Verney. Les batteries usagées sont aussi recherchées, pour le plomb qu’elles renferment. "Aujourd’hui, les métaux valent à peu près cent euros la tonne. Plus le cours monte, plus on est cambriolés".

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information