Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière de retour

Les deux journalistes de France 3 ont atterri à Villacoublay ce jeudi matin après 18 mois de captivité en Afghanistan.

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Ils ont exprimé leur joie et leur soulagement peu après leur arrivée à l'aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris.

Hervé Ghesquière a évoqué "quelques problèmes de santé mineurs" et de la fatigue, mais précisé qu'ils avaient fait preuve d'un "moral d'acier". Il a souhaité "retrouver une vie normale au plus vite".
 

Jamais menacés de mort, jamais battus ni maltraités, nos deux confrères reviennent d'Afghanistan plutôt en forme et très diserts sur leurs conditions de détention.



>>Voyez le détail de leur libération sur notre site d'info nationale, France 3.fr

En Basse-Normandie, les réactions à cette libération sont très émues. Pour Philippe Duron, député-maire PS de Caen, "cette libération rappelle combien la liberté de la presse doit être préservée et protégée".


Cela faisait 18 mois que les journalistes de France 3, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, étaient retenus en otage en Afghanistan. Rappelons qu'ils ont été enlevés le 29 décembre 2009 alors qu'ils réalisaient un reportage pour l'émission Pièces à conviction.

Pour les soutenir, la Région Basse-Normandie avait mis à disposition de tous les bas-normands un petit ruban de soutien, réclamant leur libération, à l'accueil de l'Abbaye-aux-dames, à Caen. Laurent Beauvais, Président de la Région a eu "une pensée particulière pour tous leurs collègues de France Télévisions, dont le soutien n'a jamais failli, ainsi que pour leurs familles et leurs proches".


Beaucoup d'émotion aussi à Bayeux, siège du Prix des Correspondants de Guerre, qui a été la
 première ville de France à manifester son soutien aux deux journalistes.

Les deux hommes qui sont tout naturellement invités à la prochaine édition du Prix du 3 au 9 octobre où ils seront "accueillis à bras ouverts" selon les mots de Patrick Gomont, le maire de Bayeux dont la mobilisation en faveur des otages n'a jamais faibli.

Pour remplacer la banderole installée au fronton de la mairie depuis le 7 juin 2010, présentant le visage des désormais deux ex-otages, un nouveau message sera affiché dès ce week-end, lors des 25e Fêtes médiévales : "Enfin libres !"

"Il aura tout de même fallu attendre 546 jours", précise Patrick Gomont.

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