Suite à deux incidents graves survenus lors d'accouchements, l'ARS avait suspendu la maternité en juin.
Une décision motivée, selon l'Agence Régionale de Santé (ARS), par une remise en cause des conditions de sécurité offertes aux mères et aux nourrissons dans ce service.
Entre temps, le gynécologue-obstétricien responsable des deux césariennes litigieuses a démissionné et on lui cherche deux remplaçants.
Mais cela ne rassure en rien les inquiétudes des salariés et des habitants. Tous pensent que ces événements pourraient précipiter la fermeture de la maternité, voire ensuite, une restructuration de l'hôpital. La maternité est en effet en sursis depuis deux ans.
C'est pourquoi un millier de personnes manifeste ce matin dans les rues de Vire.
L'ARS a donné à l'hôpital jusqu'au 1er novembre pour recruter les médecins manquants.
La direction de l'établissement affirme avoir des pistes "sérieuses". Ces postes ont été classés prioritaires.
Cet été, plusieurs femmes ont malgré tout accouché en urgence à la maternité de Vire. Pour les familles, mieux vaut en effet accoucher à Vire plutôt que "sur le bord de la route".
Car depuis la décision de l'ARS, les futures mamans du bocage virois sont réorientées vers Flers, Saint-Lô ou Caen. Une situation que les élus ne sauraient tolérer.
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