Des manifestations sont prévues ce vendredi 14 décembre dans toute la région. Les gilets jaunes et les lycéens devraient se joindre au mouvement. A Dieppe, Le Havre le matin et Rouen et Evreux l'après-midi.
Syndicalistes, lycéens et gilets jaunes manifestent dans toute la France ce vendredi 14 décembre, à l'appel de la CGT.
Le syndicat veut profiter de cette journée d'action pour exprimer la "légitime colère" d'une partie de la population.
"Rien" dans le discours du chef de l'Etat n'a trouvé grâce aux yeux de la centrale, qui revendique une "augmentation des salaires, des pensions, du point d'indice, plus de justice fiscale, le rétablissement de l'ISF" et "des services publics qui répondent aux besoins".
Au Havre, un rassemblement a eu lieu ce matin... Les revendications portent sur le pouvoirs d'achat des français...
A Rouen, un gros rassemblement est prévu ce vendredi 14 octobre après-midi à 14 heures.
VIDEO : la manifestation au Havre ce vendredi matin (Images : Anne Laure Meyrignac)
La CGT, qui a perdu symboliquement le titre de premier syndicat - tous secteurs confondus - au profit de la CFDT après les élections dans la fonction publique, a décidé le 3 décembre dernier, en solo de cette journée interprofessionnelle.
Pourtant d'autres organisations comme la FSU, premier syndicat dans l'Education nationale, et Solidaires devraient se joindre au mouvement. Des unions départementales de FO devraient être également présentes dans les cortèges.
L'enjeu est de taille pour la centrale de Montreuil qui, comme les autres syndicats, est "mal à l'aise depuis le début du mouvement des gilets jaunes, jamais nommés dans les communiqués", souligne Dominique Andolfatto, professeur de science politique à l'université de Bourgogne.
La CGT appelle à la mobilisation pour :
- l'augmentation du SMIC à 1800 euros
- l'augmentation des salaires et l'augmentation du point d'indice des fonctionnaires
- pour une indemnisation de tous les chômeurs parce qu'on ne choisit pas d'être licencié
- pour la réduction du temps de travail hebdomadaire à 32 heures
- pour l'augmentation des pensions pour un départ à la retraite à 60 ans à taux plein, son indexations sur les salaires, avec un départ anticipé pour la reconnaissance de la pénibilité
- pour l'égalité salariale, il est inacceptable que les femmes perçoivent 25 % de moins que les hommes
- pour le rétablissement de l'impôt sur la fortune et un impôt progressif.