Le jour où Guillaume gagna à Hastings son titre de conquérant a commencé le french Bashing, cri de vengeance d'anglo-saxons colonisés par des Normands.
L'année prochaine, les drapeaux aux "2 et 3 cats" seront de sortie dans cette ville du Sussex. L'Angleterre fêtera les 950 ans de son occupation normande. La mort d'Harold, foudroyé en pleine bataille d'une flèche normande, scellera le destin de notre royal cousin. Les léopards et lion normands veillent depuis sur l'Angleterre." Dieu est mon droit, Honi soit qui mal y pense" deviennent sous les Normands puis les Plantagenets patrimoine national et insulaire.
Les Anglais dès la défaite commencèrent à nous blâmer, comme pour laver l'orgueil d'une bataille capitale perdue. "Always blame the French", l'ennemi héréditaire aurait son origine à Hastings, si l'on en croit un récent documentaire diffusé sur Canal +.
Comme pour laver l'humiliation d'Hastings, depuis des siècles les anglo-saxons nous font manger des grenouilles, nous voient comme puants, suffisants, donneurs de leçon, paresseux, grévistes, traîtres.. merci Guillaume.
Un politicien anglais ou américains parlant français est forcément un intellectuel pas très courageux; une sorte de Dominique de Villepin rappelant devant les nations rassemblées à la table du conseil de sécurité, la supériorité de la France.
La caricature optimale du Français s'exprime dans les années 50 dans le dessin annimé d'Hollywood Pepe le Pew, Pepe le Blaireau, quintessence du french bashing, basse vengeance d'un peuple insulaire.
La vengeance est un plat qui se mange froid. Depuis 950 ans, les anglo-saxons nous font payer la flèche d'un chevalier normand. Le coup de Trafalgar est quotidien, des couverture de the Economist au publicité pour Cadillac.
Bashing, Astings, ça rime depuis presque 1000 ans. Et si on se racontait une autre histoire ? Vite cachons cette tapisserie de Bayeux, qui encore aujourd'hui nourrit l'orgueil des derniers conquérants d'une île voisine.