Dans sa maison de Langrune-sur-Mer, dans le Calvados, Brigitte Jean a aujourd'hui du temps. Du temps et aussi beaucoup d'imagination. Armée d'une pince à épiler, elle photographie des miniatures classiques placées dans des environnements ... singuliers.
En découvrant le travail du photographe japonais Tanaka Tatsuya, Brigitte ne pensait pas qu'un jour, elle aussi s'exprimerait à travers des petits personnages.
Ils font à peine deux centimètres de haut. Ce sont des personnages vendus pour décorer les paysages des trains miniatures (à l'échelle HO, pour les connaisseurs). Brigitte les commande sur Internet. Et les voici à l'assaut de tartines, de légumes et d'ustensiles de cuisine.
Confinée à domicile, Brigitte a aujourd'hui du temps, et de l'imagination, pour photographier ces miniatures. Les personnages sont soigneusement placés avec une pince à épiler. Leur taille ne permet pas un point de colle et c'est aussi un parti-pris.C'est vraiment compliqué de les placer avec une pince à épiler
Brigitte Jean
La position des sujets et leur équilibre fait tout l'intérêt de la photo. Il faut aussi qu'ils donnent une "idée de l'échelle".
Contrainte et créativité
C'est là, tout l'intérêt de ces photos : l'interaction suprenante entre ces femmes et ces hommes minuscules et le décor aux proportions soudain monstrueuses.Brigitte Jean prend ses photos avec un appareil tout à fait classique. Elle a déjà réalisé une quinzaine de dioramas. Il faut préciser que cette jeune retraitée a tout de même pris des cours de photographie.
Elle elle est d'ailleurs correspondante pour la presse locale dans sa commune. Elle projette de continuer à faire ces photos, à son rythme. A raison "d'une image" tous les deux jours.
Les photos de Brigitte sont visibles sur sa page facebook .