Légalisation du MMA : bonne nouvelle pour les Normands Davy Gallon et Jérôme Le Banner

Roxana Maracineanu a choisi ce mardi la Fédération française de boxe pour organiser la discipline du MMA. Le processus est en cours pour légaliser donc cette pratique d'arts martiaux mixtes. Les Français vont donc bientôt voir les prouesses des champions normands Davy Gallon et Jérôme Le Banner.

Il a fait le buzz dans le monde entier il y a 2 mois. Le K-O de l'année pour certains. Les fans français  de MMA peuvent se réjouir, ils devraient pouvoir voir Davy Gallon en vrai sur un ring, prochainement. Ou encore l'inamovible Jérôme Le Banner.
 



La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a choisi de déléguer l'organisation de la pratique des arts martiaux mixtes (MMA) à la fédération française de boxe pour légaliser cette discipline en France, a annoncé mardi le ministère dans un communiqué.
"Après avoir recueilli et exploité les différentes informations issues de (la) phase d'instruction, la ministre des Sports envisage d'accorder par arrêté ministériel la délégation de la discipline du MMA à la fédération française de boxe", indique le ministère des Sports.

Comme le veut le code du sport, la ministre a demandé l'avis consultatif du comité olympique français (Cnosf), qui sera rendu dans les prochaines semaines, a précisé le ministère à l'AFP.
Après cet avis, "la ministre des Sports annoncera la fédération délégataire choisie pour accueillir le MMA pour une durée d'un an" puis une "nouvelle campagne de délégation débutera fin 2020 après les Jeux (olympiques) de Tokyo pour la période 2021-2024", indique le ministère.
 

Entre 30.000 et 50.00 pratiquants déjà dans l'hexagone


La France était l'un des derniers pays à interdire officiellement cette discipline à l'image sulfureuse, qui permet coups de pied, poing, genou et coude, ainsi que coups au sol, étranglements et clés à l'intérieur d'une enceinte fermée.
Mais sa pratique existe de fait dans de nombreux clubs en France et le MMA, rendu populaire par les combats de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), compterait entre 30.000 et 50.000 pratiquants dans l'hexagone.
 

La délégation représente donc un pactole d'adhérents pour la fédération choisie.
En juin 2019, le ministère avait lancé un appel à manifestation d'intérêt et six fédérations avaient été acceptées dans la course: outre la boxe, figuraient le karaté, le kickboxing-muay-thaï, la lutte, la savate-boxe française et la fédération sportive et gymnique du travail (FSGT).
Pour plusieurs observateurs, la fédération française de lutte apparaissait favorite, mais elle avait pour handicap de connaître des difficultés financières.
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