Le député socialiste de la Manche rend hommage au président de la république et réitère son soutien à l'ancien ministre de l'économie, le seul "à même d'incarner la fonction et le rassemblement autour des idées de progrès".
Quand le président de la république a annoncé qu'il ne se représenterait pas, Stéphane Travert était au volant de sa voiture. Il se rendait à une réunion de section du parti socialiste. "J'étais ému en l'entendant à la radio, dit-il. Je l'ai soutenu en 2012. Je crois en sa sincérité. Je rends hommage au travail mené pendant ce quiquénnat qui n'a pas su trouver de traduction populaire".
"François Hollande a pris une décision courageuse. Il a fait le constat qu'il ne pouvait pas rassembler la gauche, observe le député socialiste qui fut l'un des premiers à se ranger derrière Emmanuel Macron. La gauche est aujourd'hui malade. Elle a besoin de faire son nouvel Epinay, de renouveler son logiciel". Et manifestement, il ne voit pas Manuel Valls capable de mener à bien cette rénovation : "le premier ministre porte une responsabilité. C'est lui qui a théorisé les deux gauches inconciliables. Moi j'ai fait le choix d'Emmanuel Macron. C'est le plus à même d'incarner la fonction et le rassemblement autour des idées de progrès".
Stéphane Travert interrogé par Jean-Yves Gélébart et David Frotté, avant l'enregistrement de Dimanche en Politique :
Retrouvez Stéphane Travert , député (PS) de la Manche et Nicole Ameline, Députée (LR) du Calvados dans votre émission « Dimanche en politique » sur France 3 Normandie, édition Caen, ce dimanche 4 décembre à 11H30 .
Le thème de l'émission : Primaires, la Parole rendue aux citoyens ?
