Même si pendant ce nouveau confinement, on ne peut visiter les biens qu'en virtuel, la demande est très forte à Cherbourg dans la Manche. L'activité industrielle soutenue fait venir de nouveaux arrivants et comme il n'y a pas assez de biens, les prix flambent.
Le premier confinement puis le deuxième n'y auront rien changé. Bien au contraire. Se loger à Cherbourg est devenu un vrai casse-tête. Dès qu'un bien sort, il est pris d'assaut.
La bonne santé du secteur industriel à Cherbourg explique cette demande croissante et, selon les professionels de l'immobilier rencontrés, les confinements conduisent pas mal de personnes à vouloir changer de logement : acheter un bien plus grand, avec une pièce en plus qui peut servir de bureau ou alors quitter un appartement pour une maison avec un bout de jardin.
A Cherbourg, en un an, le prix médian des maisons anciennes a bondi de 9,4 %.
Cette augmentation est encore plus importante sur la zone nord ouest Cotentin : elle est de 11.5% .
Voyez le reportage de Loïc Gazar et Marie Saint-Jours
Une tendance qui se confirme
Cette hausse n'est pas nouvelle. L'an dernier, Cherbourg arrivait en tête du baromètre LPI-SeLoger des villes où le prix de l'immobilier avait le plus augmenté depuis le début de l'année 2019. Devenir propiétaire dans la sous-préfecture du département de la Manche coûtait 11,6 % plus cher qu'en 2018.
Toute la Manche est concernée et en particulier le littoral
En fait c'est dans tout le département de la Manche que l'immobilier flambe. Le prix médian des maisons anciennes a bondi de 6% depuis le début de l'année. Et sans surprise, ce sont les zones littorales qui attirent le plus.
Selon les données du site Drimki.fr, moteur d'estimation immobilière en ligne, Coutances, Carentan et bien sûr Granville, attirent de plus en plus d'acheteurs.
Toute la Normandie concernée
Mais si l'on change d'échelle, c'est toute la région Normandie qui bénéficie de cette demande croissante. Dans l'Est de la région, elle est dopée par les acheteurs parisiens et franciliens qui veulent devenir propriétaire d'un bien immobilier à moins de deux heures de la capitale.Et comme, avec les dernières technologies, il est possible de visiter sans bouger de son canapé, les périodes de confinement sont mêmes devenues propices aux premières recherches. Qui l'eut cru ?