Le feu, qui s'est déclaré hier jeudi 1er novembre vers 13h dans un bâtiment de 1 600 m2 du centre Jean Itard de La Glacerie, serait d'origine criminelle, selon le directeur de l'association qui gère la structure. L'incendie n'a fait aucune victime mais les dégâts matériels sont très importants.
Près de 50 sapeurs-pompiers sont intervenus ce jeudi 1er novembre sur l'incendie qui s'est déclaré au centre médico-social Jean Itard de la Glacerie. Le feu a pris dans un bâtiment de 1 600 m2 abritant des ateliers. Selon les pompiers, le feu se serait déclaré dans la partie menuiserie où sont construites des palettes.L'incendie n'a fait aucune victime. Ce 1er novembre, le centre étant fermé.
Pour Luc Gruson, le directeur de l'ACAIS, l'origine criminelle du sinistre ne fait aucun doute. "Les incendies à deux ans d'intervalle ont exactement le même mode opératoire. Je crois pouvoir affirmer que l'origine criminelle est tout à fait avérée." Et comme la dernière fois, il n'y a pas la volonté de tuer, puisqu'à chaque fois, le ou les auteurs agissent lorsque le bâtiment est vide. Selon un hebdomadaire local, la Brigade de sûreté urbaine a d'ailleurs apposé plusieurs scellés sur le bâtiment.
Le centre Jean Itard est un ESAT, un établissement médico-social de travail protégé. Géré par l'ACAIS, l'Association du Cotentin d'aide et d'intégration sociale, il accueille 40 adultes lourdement handicapés, ainsi que 18 jeunes âgés de 7 à 20 ans au sein de l'Institut médico-éducatif.
80% du bâtiment a été détruit. Avec le matériel pour la menuiserie et la broderie. 80 personnes en situation de handicap vont être au chômage technique dans les jours à venir, pour au moins 3 mois. Un coup dur pour la structure, déjà victime d’un incendie il y a un an et demi, au printemps 2017. Quelques 90 travailleurs handicapés s'étaient retrouvés au chômage technique.
Le reportage de Sylvain Rouil
De gros moyens ont été engagées pour tenter de sauver les outils de travail qui s'y trouvent, à La @ACAIS_Glacerie.https://t.co/I4MSN6oHB4
— La PressedelaManche (@LaPresseManche) 1 novembre 2018