Le plus jeune marin de la Route du Rhum est normand : Martin Louchart s'élance "pour revenir plus fort"

A tout juste 20 ans, Martin Louchart est au départ sur le monocoque Randstad-Ausy. Le jeune marin qui s'entraîne à Cherbourg a découvert la voile au collège de Granville (Manche). Le skipper s'est fait remarquer par sa précocité et son talent.

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Il n'est pas toujours simple de se faire remarquer parmi 138 marins, qui plus est quand toutes les stars de la discipline sont là pour prendre la lumière. Martin Louchart a un petit privilège : son âge. Il a tout juste 20 ans, ce qui en fait le benjamin de la course. Depuis qu'il est à Saint-Malo, le jeune homme suscite une certaine curiosité.

Martin répond aux questions avec l'assurance du briscard rompu à l'exercice. Les mots sont choisis. Humble, "j'y vais pour apprendre" et pas ingrat : "j'ai la chance d'avoir des partenaires qui me font confiance". Jamais encore il n'a traversé l'Atlantique en solitaire, "une belle étape dans la vie d'un marin", mais il n'est pas vraiment un débutant. Martin Louchart a déjà pas mal d'expérience et quelques certitudes.

"Je suis prêt"

L'année dernière, il a participé à la transat Jacques Vabre, en double, avec sa compagne et coéquipière Clara Fortin. "On a ramené le bateau en un seul morceau, ce qui valide sa fiabilité". Depuis un an, il se prépare à Cherbourg où il a posé son sac. "On a la chance d'avoir plusieurs Class 40 à Cherbourg. On s'entraîne avec Normandie Course au large. Et puis on peut aussi faire du surf et du Kite-surf pour travailler le physique. Aujourd'hui, je suis prêt".

Rien ne le prédestinait à devenir un loup de mer. Certes, il a grandi à Granville, mais dans une famille qui n'a pas vraiment le pied marin. "Martin est tombé là-dedans en sixième. Il avait le choix entre poney et voile. Il a pris voile", nous confiait ses parents rencontrés avant la Transat Jacques Vabre. "J'ai commencé au collège André Malraux à Granville. C'est important le sport à l'école", souligne-t-il aujourd'hui.

Rencontre avec Martin Louchart et Clara Fortin avant le départ de la Transat Jacques Vabre en 2021 :

durée de la vidéo : 00h05mn58s
CSports avait rencontré Clara Fortin et Martin Louchart avant le départ de la Transat Jacques Vabres en octobre 20211 ©France 3 Normandie

Martin Louchart et sa balicorne

Martin Louchart ne fanfaronne pas, mais il ne faut pas s'y tromper : il est doté d'une grande détermination et manifestement, il voit loin. "J'y vais pour acquérir de l'expérience pour revenir plus fort sur les prochaines éditions avec un super niveau j'espère". 

Il ne s'en cache pas, à bord du son monocoque Randstad-Ausy, Martin Louchart peut compter sur une petite arme secrète, un petit gri-gri : une balicorne. "C'est une baleine avec une corne. C'est une petite fille de Cherbourg qui nous l'a donné avant la Jacques Vabre. Depuis, on l'emmène partout avec nous". La concurrence n'a qu'à bien se tenir.

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