Cette année, Charles Daubas a publié son premier roman, intitulé "Cherbourg" aux éditions Gallimard. Un succès national et local: le Prix littéraire du Cotentin vient de lui être attribué;
"Il y a parfois au fond de l’eau des choses inhabituelles. Des mouvements inconnus qui ondulent d’une manière qu’on n’a jamais vue, des êtres qui ne connaissent que l’obscurité et dérivent au-delà de cette frontière où la lumière du jour se recroqueville."Ainsi commence entre brume et fantastique, le roman "Cherbourg", qui commence dans la rade, l'été 2012.
Une enquête dans les eaux troubles de Cherbourg
Une étrange explosion emporte une partie de la digue.Est-ce lié à la démolition du quartier des Provinces ? Aux chantiers de l’Arsenal, où l’on démantèle un sous-marin nucléaire ? L’affaire est vite classée "secret défense".
Un adolescent prétend alors que Paul, un de ses amis a disparu, lorsque la digue s'est effondrée dans la mer. Affabulation ou réalité ? Pourquoi la mère ne porte-t-elle pas plainte ?
Pour feuilleter le livre
?#PremierRoman "Premier roman de pleine maîtrise. Chaque description de Cherbourg, de Charles Daubas, est comme un dessin sans âge, presque comme un Rembrandt et parfois aussi comme un Sempé, d’une précision envapée..." @lemondefr #CharlesDaubas ?https://t.co/nFTmbCH3pV
— Gallimard (@Gallimard) May 2, 2019
L'ambiance quasi hypnotique happe tout de suite le lecteur. En témoigne cette chronique, publiée dans le Monde par l'académicienne Barbara Cassin.
Chaque description de Cherbourg est comme un dessin sans âge, presque comme un Rembrandt et parfois aussi comme un Sempé, d’une précision envapée, et chaque effleurement de personnage est d’une exactitude propice à l’étrangeté du réel.
#Cherbourg dans le best of des Inrocks cette semaine. Merci @lesinrocks ! pic.twitter.com/t7VNExoJaA
— Daubas Charles (@CharlesDaubas) May 1, 2019
Fasciné par la rade de Cherbourg
Charles Daubas n'est pas cherbourgeois et pourtant il fait une description très précise de l'atmosphère de la ville.Séduit par le contraste entre "la douceur du centre-ville", et la rade "un ouvrage titanesque extraordinaire, avec une puissance évocatrice assez forte." Charles Daubas a trouvé à Cherbourg, "son bout du monde", idéal pour raconter son histoire entre rêve et réalité.
Urbaniste, Charles Daubas découvre le Cotentin par des amis, qui vivent ici. Il s'est beaucoup documenté pour nourrir ses descriptions, notamment celle des ateliers de l'Arsenal, dans lesquels on ne rentre pratiquement pas. "L'Arsenal que je décris date d'il y a 20 ans. C'est une vraie ruche, entourée d'un grand no man's land".
Rencontre signée Stéphanie Potay, Marie Saint-Jours. Montage : François Hauville
Paroles de lectrices
Clara et les mots: Charles Daubas - Cherbourg : un premier roman âpre, singulier et prenant. @Gallimard. https://t.co/MVySYcfyGJ
— Clara et les mots (@claraetlesmots) May 6, 2019