Travail au noir sur le chantier de l'EPR: décision le 7 juillet

Bouygues TP et la société d'intérim international Atlanco son poursuivis pour travail dissimulé de 460 ouvriers sur le chnatier de l'EPR à Flamanville. Le tribunal correctionnel de Cherbourg se donne un mois de plus pour rendre sa décision.

Le tribunal correctionnel de Cherbourg a repoussé ce mardi au 7 juillet sa décision dans une affaire de travail au noir de centaines d'étrangers sur le gigantesque et tumultueux chantier du réacteur nucléaire EPR de Flamanville. Il s'accorde un "mois de réflexion" supplémentaire dans ce dossier "complexe" qui concerne notamment Bouygues TP et la société d'intérim international Atlanco, a précisé le procureur de la République Eric Bouillard à l'AFP.

Lors de l'audience le 13 mars, le magistrat avait requis la peine maximale contre "la nébuleuse" Atlanco, soit 225.000 euros d'amende. Il avait en outre demandé 150.000 euros d'amende contre Bouygues TP et 80.000 euros d'amende chacun contre les sociétés Quille, filiale de Bouygues Construction, l'entreprise nantaire Welbond armatures et la société roumaine de BTP Elco. Entre 460 salariés - 163 Polonais, dits "détachés" et 297 Roumains - et plus de 500 sont concernés, selon le magistrat qui avait estimé "central" le rôle joué
par Bouygues TP.


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