Les personnels de l'Hôpital privé du Centre Manche continuent à se mobiliser pour sauver la clinique de Coutances qui est menacée de fermeture. Le groupe de santé doit régler une dette à l'Urssaf.

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Des banderoles accompagnées de nombreux slogans... Vendredi 22 septembre 2023 à 19h, personnels soignants, habitants et élus se mobilisaient à nouveau devant la clinique de Coutances. Le site qui appartient à l'Hôpital privé Centre Manche est menacé de fermeture.

Dette à l'Urssaf

L'Hôpital privé du Centre Manche, qui a une clinique à Saint Lô et une autre à Coutances, passe devant le tribunal de commerce, mardi 26 septembre, pour une dette à l'Urssaf (Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales) qui date de 2021 et 2022. La dette sociale est de 750 000 € par site, explique le groupe AVEC, propriétaire de l'hôpital, dans un communiqué.

Aujourd'hui, c'est notamment le site de Coutances qui est visé par la justice, mais pour Patrick Auffret, directeur de l'Hôpital privé du Centre Manche, la fermeture de la clinique à Coutances aura forcément des conséquences sur celle de Saint-Lô :

"Si la justice fait le choix de fermer un des établissements, ça finirait par entraîner le deuxième ! Surtout dans notre contexte de désert médical"

Patrick Auffrey

Directeur de l'Hôpital privé Centre Manche

Même constat du côté de Jacky Rihouey, conseiller municipal d'opposition de Saint-Lô : "Il y a quand même plus de 10 000 actes qui sont accomplis par ces deux cliniques. Ces 10 000 actes ne pourraient pas être absorbés par la clinique de Saint-Lô qui rencontre déjà des difficultés pour travailler correctement avec les fermetures de lits, les absences de médecins etc... Ce serait vraiment une catastrophe sanitaire".

La mise en place d'un échéancier pour sauver les cliniques

En effet à ce jour, les deux sites prennent en charge 10.000 patients par an et 300 séjours de convalescence.

Le directeur demande à l'URSSAF la mise en place d'un échéancier pour sauver les cliniques. Il reste optimiste. Certaines dettes ont déjà été en partie apurées avec un projet de développement unique aux deux sites. Aussi, Patrick Auffret explique qu'il a des projets pour l'avenir, comme notamment un partenariat avec les hôpitaux publics.

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