Manche : une maladie mystérieuse s'attaque aux merles

Les naturalistes de la Manche observent un triste spectacle : des cadavres de merles noirs tombent dans les jardins. Ce qui au départ n'était pas très inquiétant semble prendre une nouvelle dimension. Cette mortalité anormale pourrait être liée à un virus.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Jean Collette est un professeur de sciences naturelles à la retraite. Toujours passionné de nature, l'ex-enseignant passe énormément de temps dans son jardin. Il y a quelques jours, alors qu'il s'y promène, il découvre quelque chose qui l'interpelle.

Ce que j'ai vu d'anormal, c'était trois cadavres de merles tous frais, dont un qui bougeait encore un peu, c'est une mortalité qui dépasse ce qu'on rencontre habituellement
 

Jean n'est pas qu'un amateur de jardin, membre du groupe ornithologique normand depuis 40 ans cela fait des années qu'il effectue, plusieurs fois par semaine, à heure fixe, des relevés rigoureux dans une réserve. "En 5 heures de relevés sur cette parcelle, il me manque 75% des contacts de merles par rapport à l'an dernier" explique-t-il . Son observation est sans appel, cette année, il manque des merles.


Le naturaliste se défend d'être un scientifique. Il a malgré tout son avis sur la cause du phénomène. Une cause qui se résume pour lui en un mot : usutu (ou USUV), un virus venu d'Afrique. Transmis probablement par le moustique, il touche surtout les merles noir, les mésanges, les rouge-gorge et les étourneaux. 

Joint par téléphone, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage admet ne pas avoir encore effectué de comptage ou de prélèvement. Sans être alarmiste les autorités sanitaires et vétérinaires restent vigilantes.
 Reportage N.Dalaudier, J.Hamard
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information