Trois couples de maraîchers Bio à Lingreville créent un Groupement Foncier Agricole. Un montage financier à connaître pour ne pas s'endetter dans l'achat de terres...A plusieurs, ils se donnent la possibilité de dégager de la trésorerie pour d'autres investissements.
Ces 5 maraîchers Bio créent en ces jours de printemps un Groupement foncier Agricole… un GFA . Objectif : mutualiser leur espace de culture
La raison en est bien évidemment le coût de l'hectare, estimé à 5000 Euros . Il est même vendu dans ce Sud-Manche, aux alentours de 8000 Euros.
En cause : le littoral situé à moins de trois kilomètres.
Pour éviter cette pression foncière, le GFA apparaît comme une bonne alternative.
Les économies de cet achat groupé vont leur permettre de dégager de la trésorerie qui servira, par exemple, à acheter des serres.
Le Capital du Groupement Foncier Agricole est constitué de parts qui ont un prix, par exemple, 100 Euros. Et tout le monde peut devenir acquéreur.
Autre point positif du GFA , en ces temps délicats pour le secteur agricole : éviter le surendettement.
Tous cultivent l'espoir d'avoir constitué le groupement foncier agricole en juin…
A l'avenir, ils pensent aussi créer une structure commerciale commune. Le bio c'est aussi un état d'esprit.
Le reportage de Jean-Baptiste Pattier et Matthieu Bellinghen :
Intervenants :
-Annick BRIAND, maraîcher Bio GFA "Parcelles et ceux"
-Sébastien VILLEDIEU et Nolwenn Le Calvé, maraîchers Bio GFA "Parcelles et ceux"
-Laure Pâris et Christophe BOISIER, maraîchers Bio GFA "Parcelles et ceux"