A la suite d'une réunion de deux jours d'un groupe d'experts, l'autorité de Sûreté Nucléaire a donné ce mercredi 28 juin son avis sur la cuve controversée de l'EPR. Le réacteur nucléaire de troisième génération pourra bien démarrer l'an prochain.
Initialement l'avis de l'ASN était attendu pour le début du mois de juillet. C'est avec un petit peu d'avance que le gendarme du nucléaire a pris position ce mercrdi, par la voi de son président Pierre-Franck Chevet, sur l'épineux dossier de la cuve de l'EPR. EDF pourra bien mettre en service le racteur nucléaire de troisième génération à la fin 2018, comme prévu (après de nombreux reports entraînés par les retards accumulés sur ce gigantesque chantier).
Malgré les anomalies détectées dans la composition de la cuve, un équipement partciulièrement sensible, celle-ci a été considérée comme apte au service. "L’ASN considère que les caractéristiques mécaniques du fond et du couvercle de la cuve sont suffisantes au regard des sollicitations auxquelles ces pièces sont soumises, y compris en cas d’accident", indique le communiqué publié sur le site internet de l'ASN ce mercredi.
Néanmoins, et comme plusieurs sources l'évoquaient depuis quelques jours, le remplacement de son couvercle est d'ores et déjà planifié. EDF doit procéder à cette opération d'ici la fin 2024.
Cette décision sucite bien évidemment l'indignation des opposants à l'EPR, dont Greenpeace qui manifestait ce mercredi matin à Flamanville et qui en appelle à l'intervention du ministre de l'environnement Nicolas Hulot. Yannick Rousselet, le chargé des questions nucléaires de Greenpeace France, sera l'invité de votre édition régionale ce mercredi soir.
La décision de l'ASN sur l'#EPR de #Flamanville est devenue politique. @N_Hulot doit intervenir et rentrer dans le débat. pic.twitter.com/4cJF17mhDq
— Greenpeace France (@greenpeacefr) 28 juin 2017