Caen, Rouen, Orival, Elbeuf... quelles que soient leurs tailles, de nombreuses communes réduisent drastiquement les sommes consacrées aux illuminations de Noël. En cause bien sûr : des budgets plus réduits, recentrés sur des actions jugées plus prioritaires.
Acheter plutôt que louer ses décorations, remplacer les ampoules énergivores par des LED, opter pour des motifs plus simples, mettre les jeunes scolarisés dans la commune à contribution... les choix des mairies sont souvent différents mais à l'heure de la baisse des dotations d'Etat, pour toutes, la chasse aux économies est ouverte.
Réduire le nombre d'équipements
À Orival, au nord-ouest d'Elbeuf, en Seine-Maritime, Daniel Duchesne, a décidé de réduire drastiquement la voilure. Finies les décorations sur les lampadaires de la ville, seuls l'hôtel de ville, la place du Mans et un giratoire seront illuminés. Le contrat qui liait la municipalité avec une entreprise extérieure n'a pas été rénouvelé. Economies réalisées : 18 000 euros.A quelques kilomètres de là, à Elbeuf, Djoudé Merabet, le premier édile a visé la simplicité. Pas de neige artificielle sur les sapins de sa ville et des décorations pour certaines faites maison par des apprentis. Ce sont ainsi plusieurs milliers d'euros d'économie réalisés.
Les grandes villes également au régime
Les villes de premier rang comme Rouen et Caen ne sont pas en reste elles non plus. Acheter plutôt que louer les décorations, aller vers des modèles plus simples et donc moins coûteux, opter pour des LED... en quelques années, les économies ont été considérables. À Rouen, le budget alloué aux décos de Noël est passé de 400 000 euros en 2013, à 130 000 euros en 2015. A Caen, il s'élevait à 500 000 euros en 2015, contre 350 000 euros en 2017. A quelques jours de Noël, Véronique Arnould et Hervé Colosio ont silloné les routes de Seine-Maritime. Voyez leur reportage avec les interviews de :
- Daniel Duchesne, maire d'Orival
- Djoudé Mérabet, maire d'Elbeuf