Ce dispositif, lancé par le gouvernement en novembre 2013, s'adresse aux 18-25 ans vivant dans des situations précaires. Objectif : les aider, durant un an, à se qualifier et trouver un emploi.
Pour ces jeunes en grande précarité, le premier travail consiste à retrouver confiance en soi. A la mission locale d'Alençon, où la "garantie jeune" est expérimentée depuis moins d'un an, les bénéficiaires suivent, durant le premier mois, des ateliers au cours desquels ils apprennent à se "vendre" auprès de potentiels employeurs. Un jeu de rôle qui constitue une première marche vers l'emploi.
Ce dispositif a été lancé par le gouvernement en novembre 2013 pour lutter contre le chômage des jeunes. Il dure une année et est ouvert aux 18-25 en grande difficulté. Et dotés d'une grande motivation. Chaque bénéficiare touche une aide financière de 470 euros par mois. "Qui dit allocation, dit motivation, dit présence et on n'est pas là en balade, en vacances", explique Christelle Rousseau, coordinatrice "garantie Jeunes", "Ils ont quand même 80 jours d'immersion professionnelle à faire, que cela soit par le biais de l'emploi ou de stage, des ateliers obligatoires, des entretiens obligatoires. Si ils ne sont pas motivés, ce n'est pas le bon dispositif".
Dans l'Orne 111 personnes sont rentrées dans cette "garantie Jeunes". Le contrat a été positif dans 77 % des cas. L'une d'entre elles a même décroché un CDI.
Reportage de Gwenaëlle Louis et Damien Migniau
Intervenants:
- Gwendoline le Gac, 23 ans
- Karine Bessonnet, conseillère en insertion à la Mission locale d'Alençon
- Christelle Rousseau, coordinatrice "garantie Jeunes"
- Jean-Nicolas Lecossier, 22 ans