Le champion de badminton Lucas Corvée, originaire d'Alençon, dans l'Orne, a été vaincu en double (21-17, 21-14), samedi 27 juillet, face à l'Inde. Avec son partenaire Ronan Labar, il n'avait appris sa sélection pour les Jeux que deux semaines avant leur début en raison d'une erreur de classement de la fédération.
Le champion de badminton Lucas Corvée, originaire d'Alençon (Orne), a été vaincu en double (21-17, 21-14), avec son partenaire Ronan Labar, samedi 27 juillet, face à une équipe indienne, dans son premier match olympique. Ils affrontaient les 3e mondiaux en double, leur laissant peu d'espoir.
Sans complexes, ils ont assuré une performance de haut niveau pendant la première manche, avant de s'incliner (21-17). Pour la seconde, l'écart a été davantage creusé en faveur du duo indien (21-14).
Rien n'est perdu pour le duo, qui peut encore se qualifier pour les prochains matchs de pool, lundi 29 juillet, en réalisant un exploit face à l'équipe indonésienne, 6ᵉ mondiale.
Ça ne passe pas pour le duo Lucas Corvée/Ronan Labar ☹️
— FFBaD (@FFBaD) July 27, 2024
Face aux n°3 mondiaux, les Français, qui ont eu une préparation express, n'ont pas à rougir de leur prestation !
🔜 Prochain match de poule lundi vers 11h, face à Fajar ALFIAN/Muhammad Rian ARDIANTO (n°6) 🇮🇩#Paris2024 pic.twitter.com/zfqXU5xYfw
Sélection tardive
Le duo français n'avait appris sa sélection pour les Jeux que deux semaines avant leur début en raison d'une erreur de classement de la Fédération internationale de badminton. Cette dernière leur avait accordé trop de points en 2023. La correction de cette erreur, en mai 2024, les avait fait reculer dans le classement mondial et perdre leur place aux Jeux Olympiques.
Ils n'ont intégré la délégation qu'après une procédure auprès du Tribunal arbitral du sport, qui a réclamé leur réintégration à la compétition, le 12 juillet. "Leurs conditions de préparation ont été fortement impactées", avait regretté Yohan Penel, le président de la Fédération française de badminton.
Lucas Corvée, 31 ans, licencié au club au d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), a pleinement profité de son premier match olympique, avec sa famille dans les tribunes de l'Arena Porte de la Chapelle, à Paris. "J'ai eu l'habitude de regarder les Jeux Olympiques à la télé depuis que je suis tout petit, (...) ça fait quelque chose de particulier d'être dans la plus belle scène mondiale", a-t-il glissé à France 3, évoquant "un rêve".