Deuxième mouvement de grève en un mois chez SNV à la Chapelle d'Andaine pour les salaires

Après une première grève le 5 octobre dernier, l'intersyndicale a relancé la mobilisation ce mercredi 10 novembre dans l'entreprise SNV, spécialisée dans la découpe de volailles. Au coeur du conflit avec la direction : des salaires jugés trop faibles et peu attractifs, entraînant un sous effectif.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ce mouvement de grève lancé par l'intersyndicale  FO-CGT-CFDT-CFTC devrait durer jusqu'à 23 h 59 ce mercredi soir. C'est le deuxième en l'espace d'un mois. Le 5 octobre dernier, des salariés de la Société Normande de Volaille (qui fait partie du groupe LDC) avaient débrayé dans plusieurs sites du groupe, à La Chapelle d'Andaine dans l'Orne mais aussi à Laval en Mayenne, pour réclamer une augmentation de leurs salaires. Le sujet est toujours à l'ordre du jour ce mercredi 10 novembre. Sur les 1200 personnes emloyés sur le site ornais, une bonne centaine a décidé de cesser le travail.

Depuis plusieurs semaines, l'intersyndicale réclame l'ouverture de négociations sur les salaires. "Aujourd'hui, les salariés travaillent pour 1200 euros. Comment voulez-vous arriver à faire face avec toutes les augmentations qu'on subit : le gazol, le gaz, l'électricité ? On ne peut pas y arriver", affirme Didier Dorcy, délégué Force Ouvrière. "La direction de SNV et le groupe LDC ont pris unilatéralement la décision de verser une prime de 210 euros au pouvoir d'achat et nous met au pied du mur en disant que si les syndicats ne signent pas cette prime, ils s'interrogent sur son versement. Nous, on veut une réelle augmentation des salaires qui impacte l'ensemble des salariés."

A la question des salaires, s'ajoute celle des conditions de travail, deux éléments étroitements liés selon le responsable syndical qui estime qu' "il nous manque entre 180 et 200 salariés pour faire face à la demande et à la production". Selon Didier Dorcy, l'entreprise n'aurait pas "fidéliser les salariés intérimaires il y a quelques années" et les démissions s'accumulent depuis le début de l'année : "on peut en compter jusqu'à 80". Et l'intersyndicale d'appeler à "un électrochoc" pour fidéliser les salariés. "Les entreprise avoisinantes, comme Lactalis ou Charal ont compirs le système : ils augmentent les salariés, ils vont mettre 200 euros de plus pour faire venir du monde. Nous, on est loin de tout ça. Aujourd'hui, il faut que SNV et LDC mettent la main au portefeuille pour fidélier les salariés", plaide Didier Dorcy. Sur place, notre équipe a sollicité une réaction auprès de la direction de SNV, qui n'a pas donné suite.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information