Convaincu de la nécessaire urgence écologique, Thierry Philippe, professeur nouvellement detraité, a contribué au Grand débat national. Voici ses impressions, à la sortie de la réunion.
Thierry Philippe habite à Saint Pair sur Mer, dans la Manche, depuis 20 ans. Il est professeur retraité. Les questions écologiques ? Il les connaît bien : c'est sur cette thématique qu'il a commencé ses études supérieures, avant même de se lancer dans le professorat.
Le grand débat, si ça débouche sur rien, on sera très très déçus... Au point où on en est, on peut pas déboucher sur rien.
Thierry Philippe habitant de à Saint Pair sur Mer
Philippe considère que l'homme fait partie intégrante de la nature au sein de laquelle tout est lié et qu'il ne vit pas tout seul. La disparition de la biodiversité et le réchauffement climatique sont inquiétants et symptomatiques de notre époque, et tout étant lié, il faut absolument s'en inquiéter et trouver des solutions avec le gouvernement.
L'efficacité du Grand débat
Dans ce grand débat, il se sent acteur et veut du concrêt. Il refuse l'idée que le Grand débat ne débouche sur rien. Les interventions des différentes personnes ayant participé au débat auquel il a assisté l'ont beaucoup interessé : soit les interventions abondaient dans son point de vue, soit elles lui ont donné l'occasion d'expliquer ses positions.
Optimiste dans la vie, Thierry Philippe, espère que la parole citoyenne sera entendue. Dans le cas contraire, les conséquences seraient graves étant données "la colère des gens" et l'urgence de la transition écologique. Il déplore qu'on ait toujours fait passer les problèmes écologiques derrrière les autres. Pour lui, la prise de conscience doit se faire au niveau national et mondial car la terre est un domaine fini.C'est interessant de s'informer et de voir comment les gens réagissent. Il faut attaquer les deux bouts : localemente et globalement.
Des solutions locales
Les propositions de solutions locales ont été les plus nombreuses dans le débat du jour. Pour Thierry Philippe, il faut attaquer le problème "par les deux bouts" : au niveau local mais aussi international. Dans le même esprit, citant les moyens de transport, il ajoute que les solutions ne seront pas du même régistre selon que l'on vit en ville ou à Saint Pair sur Mer.
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