L'arrestation en flagrant délit de deux individus qui brisaient des vitrines dans la Grande-Rue de Dieppe a permis de résoudre une vingtaine d'affaires
Quatre magasins attaqués à la barre de fer
On en sait un peu plus sur l'affaire des vitrines des magasins du centre-ville de Dieppe qui ont été retrouvées cassées la semaine dernière (jeudi matin 2 mars 2017) par les commerçants de la Grande-Rue et de de la rue de la Barre (entre le château et le Café des Tribunaux).[ Lire ci-dessous notre premier article :]
Ce lundi matin, à Rouen, un officier de l'état-major de la Direction Départementale de la Sécurité Publique de Seine-Maritime (DDSP 76) a apporté des précisions sur ce faits-divers qui a beaucoup fait parler sur le marché de samedi.
C'est un riverain qui très tôt jeudi matin, vers 5h45 du matin, a composé le 17 pour signaler que deux individus étaient en train de casser la porte d'un magasin de la rue piétonne de Dieppe. Rapidement sur place, un équipage de Police-Secours interpelle en flagrant délit deux personnes.
Il s'agit de deux hommes, tous les deux âgés de 20 ans, sans domicile fixe. Ils vivent à Dieppe dans le même squat. Si l'un se rebelle lors de son interpellation, l'autre reste calme. Ils sont conduits au commissariat pour être pris en charge par les enquêteurs de la sûreté urbaine.
Les premières constatations permettent d'établir que les devantures de quatre magasins ont été attaquées à coups de barre de fer. Une seule boutique a été visitée, où les voleurs sont repartis avec le contenu de la caisse et quelques bouteilles de parfum.
Impliqués dans d'autres affaires
Interrogés, les deux sdf commencent par expliquer qu'avant de s'attaquer aux magasins, ils ont (un peu plus tôt dans la nuit) commencé leur équipée par cambrioler le domicile d'un copain.L'enquête révèle que l'un des deux (le plus calme au moment de l'interpellation), a de son côté, et avant de s'en prendre aux boutiques avec son complice, continué sa nuit en commettant 5 vols à la roulotte dans des voitures garées en centre-ville.
Une perquisition est alors organisée dans le squat. Deux personnes s'y trouvent, un homme et une femme, qui interpellées, placées en garde à vue et interrogées, vont préciser que l'un des suspects de 20 ans (toujours "le plus calme" des deux) a, depuis sa sortie de prison, enchaîné une série de vols dans des voitures. Une quinzaine au total.
La perquisition permet de retrouver plusieurs objets volés.
Une fois de retour au commissariat, les policiers apprennent que le suspect (celui des vols à la roulotte) est recherché pour le vol d'une voiture. L'intéressé ne nie pas et précise même qu'il n'était pas seul : un "collègue" l'accompagnait. Un homme de 37 ans retrouvé dans un foyer dieppois, et qui une fois en garde à vue, reconnait avoir participé au vol de voiture avec le sdf, mais en plus, admet avoir volé (tout seul) une autre voiture.
En prison
Si le couple du squat est remis en liberté, il n'en va pas de même pour les deux casseurs de vitrines et le pensionnaire du foyer voleur de voiture.Présentés à la justice, ils doivent être jugés. Mais en attendant, ils sont tous les trois écroués pour exécuter des peines prononcées lors de précédents jugements. L'un à 6 mois de prison (le "plus calme" des deux hommes de 20 ans), le second à 4 mois et le troisième (le trentenaire du foyer) à 2 mois et demi.
