Le personnel hospitalier du Havre est toujours très marqué par le suicide d'une de leur collègue cet été. Une enquête est en cours, tout le mois de septembre, pour connaître et prévenir les risques psycho-sociaux, dans l'établissement de santé.
VIDEO : le reportage d'Emmanuelle Darcel et Hervé Guiraudou (montage d'Alexis Guedes) avec les interviews de :- Agnès Goussin-Mauger, infirmière - secrétaire MICT - CGT
- Nicolas Fleurendidier, DRH - Groupe hospitalier du Havre
En quelques semaines cet été, 5 infirmières hospitalières se sont données la mort, dont une femme de 44 ans, au Havre.
Vendredi dernier une coordination nationale infirmière à interpellé l'état dans une lettre ouverte, dénonçant notamment la pression permanente que subit le personnel hospitalier. Des pressions qui sont liées, selon cette coordination, aux restruturations et aux restrictitions budgetaires qui se multiplient depuis des années.
Une enquête interne à l'intiative du personnel
Au centre hospitalier Jacques Monod de Montivilliers, près du Havre, où une infirmière s'est donné la mort en juin dernier, les syndicats dénoncent depuis longtemps cette pression. Plus de 2 mois après cette disparition, ses collègues veulent comprendre.A leur demande, une enquête anonyme portant sur les conditions de vie au travail du personnel est actuellement en cours. Elle se terminera fin septembre . L'objectif est de mettre en place un plan de prévention contre la souffrance au travail. Les résultats de cette enquête seront connus début novembre.
De son côté l'ARS affirme vouloir améliorer la situation et accompagner les salariés dans les changements.