Les goélands ont désormais un nouveau prédateur : le drone. Une nouvelle campagne de stérilisation des oeufs a été lancée au Havre, à l'aide de ces petits engins technologiques
Les opérations ont déjà débuté dans le quartier Sainte-Anne du Havre, affecté par la présence massive de ces volatiles.
Le but est de voler au-dessus des nids de goélands, situés sur les toits, à l'aide de drones.
Les petits engins, équipés d'un liquide stérilisant, peuvent alors asperger les oeufs afin de les neutraliser.
Pratiques, les drones ballaient ainsi plusieurs toits.
Des techniciens acrobatiques viennent ensuite compléter l'ensemble des manoeuvres.
Une prolifération constante
A cette période de l'année, près de 1 100 nids sont généralement traités.
Ces opérations de stérilisation ont pour objectif de limiter la prolifération des goélands argentés et leur nombre de naissances.
Sans cette campagne, près de 10% de goélands pourraient bien apparaître chaque année sur les toits de la Porte Océane.
L'enveloppe municipale pour ces démarches anti-volatiles à l'aide de drones s'élèvent à 10 000 euros, en plus des 90 000 euros déjà budgétisés chaque année pour la stérilisation des oeufs.
Reportage de Gwénaëlle Bron et Stéphane L’Hôte
Intervenants :
- Edouard Guilhot-Gaudeffroy, directeur Civic Drone
- Fabian Lanzini, pilote Civic Drone
- Alexandre Dumontier, responsable du service environnement à la ville du Havre