Les phrases cultes des présidentielles

Lors des débats,  des meetings et maintenant via les réseaux sociaux, les candidats à l'élection présidentielle pèsent leurs mots, au risque parfois de jouer de "la petite phrase". De tous temps, leurs propos ont été scrutés. Certaines phrases sont devenues cultes. Top 5 : 

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1 : (Liliane) fais les valises on rentre à Paris

Georges Marchais explique : "quand j'ai entendu François Mitterrand refuser de s'engager sur l'existence d'une défense nationale indépendante, j'ai dit à ma femme, François Mitterrand a décidé d'abandonner le programme commun, fais les valises on rentre à Paris ..." déclenchant les rires dans la salle ce 21 janvier 1980. C'est ce que l'on appelle se lancer dans la campagne !

2 : La France, c'est pas la gauche, c'est pas la droite, la France

15 décembre 1965, lors d'un entretien avec Michel Droit, entre les deux tours de l'élection présidentielle, De Gaulle prononce cette phrase désormais célèbre:  "C'est pas la gauche, la France ! C'est pas la droite, la France ! Naturellement, les Français, comme de tout temps, ressentent en eux des courants. Il y a l’éternel courant du mouvement qui va aux réformes, qui va aux changements, qui est naturellement nécessaire, et puis il y a aussi un courant de l’ordre, de la règle, de la tradition, qui lui aussi est nécessaire. C’est avec tout cela qu’on fait la France. Prétendre faire la France avec une fraction, c’est une erreur grave et prétendre représenter la France au nom d’une fraction, c’est une erreur nationale impardonnable. "


3 : Vous n'avez pas le monopole du coeur

Cette phrase est prononcée par Giscard d'Estaing lors du débat du 10 mai 1974. Une phrase importante qui a semble-t-il pris de court son adversaire. Dans son autobiographie Le Pouvoir et la Vie,  Giscard écrira même qu’il pense avoir été élu président de la République grâce cette phrase et sa triple répétition : “Monsieur Mitterrand, vous n'avez pas le monopole du cœur !

 

4 : un jardinier arrose-t-il les vieux troncs d'arbre ?

Alors qu'il participe au débat de la campagne présidentielle, Michel Rocard, candidat PSU, évoque le vote utile : "Est ce qu'un jardinier qui va dans son jardin avec son tuyau d'arrosage arrose les vieux troncs...ou au contraire les jeunes pousses ? Voter utile, c'est voter pour un avenir socialiste" disait-il, le 27 mai 1969.

5 : les tontons flingueurs ne manquent pas !

Candidat à la présidentielle en 2002, Jean-Pierre Chevènement reçoit des soutiens de tous bords. Il entend "rassembler les républicains des deux rives". De quoi se faire pas mal d'ennemis des deux bords de l'échiquier politique. Lors de ses voeux il confiera alors le désormais célèbre : "les tontons flingueurs ne manquent pas".

 

>> Second tour de la présidentielle : suivez notre soirée spéciale en direct

 

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