Les épisodes de grande sécheresse ont des conséquences sur certains végétaux, notamment les hêtres
Se projeter dans le futur. Imaginer l'avenir à 10, 20 ou 30 ans : voilà l'aspect méconnu du métier de forestier.
Gérer une forêt nécessite en effet de bien choisir les espèces et variétés d'arbres et de prévoir leur harmonieuse croissance.
Pour une gestion durable
En Normandie, les récents -et fréquents- épisodes de canicule et de sécheresse ont eu des conséquences néfastes pour les arbres. Surtout dans les terrains où il y a peu d'eau. D'où l'importance, pour les gestionnaires de forêts, de bien composer le contenu des parcelles en plantant des essences d'arbres qui demandent moins d'eau et qui résistent mieux aux grandes périodes de chaud.Démonstration le 27 juillet 2018 à Louvetot (entre La Seine et Yvetot) lors d'une rencontre avec des professionnels (privés) de la forêt, qui, à la place des hêtres, ont fait le choix de repiquer des aulnes, des érables et des noyers.
VIDEO : le reportage France 3 Normandie de Bérangère Dunglas et Didier Meunier (montage : Xavier Robert) avec les interviews de
- Paul Lemonnier, propriétaire forestier
- Pierre Lereboullet, président des forestiers privés de Seine-Maritime
Un propriétaire qui aura 25 hectares, dont 10 à replanter, on lui recommandera des feuillus, et en plus en alterné