L'incidence régionale ne cesse de baisser et ce 16 août 2022 on est à 171,5 cas pour 100 000 habitants, soit 27% de moins en une semaine. En même temps, le gouvernement parle de 8ème vague pour octobre-novembre? Comment allons nous aborder cette rentrée et où en somme-nous côté masque et vaccination?
Le taux d'incidence en Normandie baisse de semaine en semaine. Selon les données de l'Agence Régionale de Santé 2022, ce 16 août 2022, le taux régional en Normandie poursuit sa baisse pour s’établir à 171,5 cas pour 100 000 habitants, soit une diminution de 27,2 % depuis le dernier point de situation, huit jours plus tôt.
- Normandie : - 27,2 % (taux d’incidence SPF du 07/08/2022 au 13/08/2022 : 171,5)
- Calvados : - 28,6 % (taux d’incidence SPF:155,9)
- Eure : - 36,5 % (taux d’incidence SPF: 141,4)
- Manche : - 18,8 % (taux d’incidence SPF: 195,4)
- Orne : - 28,2 % (taux d’incidence SPF du 07/08 au 13/08 : 176,4)
- Seine-Maritime : - 25,6 % (taux d’incidence SPF du 07/08 au 13/08 : 184)
Pour mémoire, il était de 121,75 au 17 août 2021, soit un peu plus bas encore.
Une rentrée comparable à 2021 ?
Nous nous apprêtons donc à vivre une rentrée équivalente à l'an dernier au niveau de la circulation du virus ? Oui et non .
Si les données brutes sont comparables, ou presque... Il y a une grande différence à propos des masques et notamment à l'école. "La rentrée dernière, le masque était obligatoire au collège à la rentrée. Je me souviens très bien qu'on n'a pas eu le droit de l'enlever avant le 14 mars ! ", explique Alysée, élève en quatrième dans un collège de Caen. Mais cette année, les choses seront différentes voici pourquoi
Dès la rentrée, le masque ne devraient pas revenir mais les scientifiques relayés par le gouvernement préviennent sur les risques d'une huitième vague pour octobre 2022. Les choses évolueront donc certainement, dès que les taux d'incidence remonteront. Voici les règles à connaître.
Un protocole sanitaire à 3 niveaux pour la rentrée 2022
Le 18 juillet dernier, le ministère de l'Education nationale a publié le protocole sanitaire prévu pour les établissements scolaires à la rentrée 2022. "La stratégie repose sur un enseignement en présentiel, tout en limitant la circulation du virus au sein des écoles et des établissements scolaires. Et en cohérence avec les règles applicables en dehors du milieu scolaire."
Il y aura un niveau 1, 2 et 3 soit vert, orange ou rouge. "Le niveau appliqué au moment du retour en classe le 1er septembre sera décidé à la fin du mois d'août, selon la situation sanitaire", prévient le texte. IUl est donc encore un peu tôt mais la baisse constante laisse figurer une rentrée sans masque, encore à confirmer officiellement.
À partir du mois de septembre, on observera un alignement de l'école avec la population générale. Le port du masque n'est ainsi inscrit dans aucun des niveaux d'alerte ni des seuils de vigilance : il ne pourra être réimposé que sur ordre des autorités sanitaires à échelon national.
Ministère de l'éducation Nationale
Les règles resteront celles de l'isolement obligatoire pour les élèves positifs mais pas pour les cas contacts. Les tests ne seront pas obligatoires non plus pour ces cas contacts.
En niveau 1, les élèves ont cours en présentiel, sans limitation obligatoire de brassage ni de restriction pour les activités physiques et sportives. En revanche, les mesures suivantes doivent être appliquées : désinfection quotidienne des surfaces les plus fréquemment touchées, et des tables de réfectoire après chaque service, respect des mesures d'aération des pièces et de lavage des mains, mesures de distanciation à la cantine.
En niveau 2 (orange), présentiel et mesures d'hygiène renforcées. Au niveau rouge, le quotidien change : "Si le protocole passe en niveau 3, les cours se déroulent toujours en présentiel en école primaire et au collège. En revanche, l'enseignement hybride (présentiel/cours à distance) est mis en place au lycée en fonction du contexte local."
La deuxième dose de rappel ou "4ème dose" recommandée
Au 4 août 2022, depuis le lancement de la campagne de vaccination, 7 895 793 injections ont été réalisées sur la population normande dont 2 459 413 de rappel (en cumul) : il faut poursuivre la mobilisation, en particulier pour la deuxième dose de rappel.
Les personnes les plus à risques de développer une forme grave au contact du virus sont appelées à la vigilance. "La vaccination, notamment la deuxième dose de rappel (ou « 4ème dose »), reste fortement recommandée pour les personnes les plus à risque de faire une forme grave de la maladie, et le respect des gestes barrières restent indispensables pour se protéger, protéger les autres et protéger notre système de santé dans son ensemble", précise l'ARS Normandie.
Le port du masque est hautement recommandé et nécessaire selon la promiscuité et la présence pu non de personnes fragiles. C'est pourquoi de nombreuses personnes, enfants adultes continuent à le porter.
Plus de passe à l'hôpital
Depuis le 1er août 2022, la présentation d’un passe sanitaire (test négatif de moins de 24 heures, justificatif de statut vaccinal ou certification de rétablissement ou de contre-indication) ne peut plus être exigée pour l’accès aux établissements et services de santé et médico-sociaux, que ce soit pour les patients ou pour leurs accompagnants / visiteurs. Cela n'empêche pas de porter un masque pour protéger les autres. Continuer d'aérer et de se désinfecter les mains doivent rester des habitudes.
Des hospitalisations en baisse
Entre le 7 et le 13 août, 25 683 personnes ont été testées dont 5 672 ont présenté un résultat positif (7 748 au dernier point de situation). Le taux de positivité diminue pour s’établir à 22,08 % contre 24,1 % la semaine précédente.
Au 12 août 2022, 992 personnes atteintes du Covid-19 sont hospitalisées en Normandie (1 059 la semaine dernière), dont 39 en réanimation (contre 39 le 10 août).
Dans ce contexte, l’injection de la deuxième dose de rappel est recommandée pour les personnes les plus à risque de faire une forme grave de la maladie pour relancer l’immunité et garantir le plus haut niveau de protection face au Covid-19.