L'atelier estival est original. Les enfants sont amenés à composer un "slam" (poésie rythmée) en langue des signes au sujet... du maudit coronavirus. Cette première approche donne naturellement envie de communiquer avec des personnes malentendantes.
"On fait un bisou au corona pour qu'il ne revienne pas !" C'est un vers imaginé par une petite dieppoise. Les enfants ont aimé composer une poésie rythmée avec les conventions du "slam", ( genre né à Chicago avec rime, gestes, concision). La langue des signes devenue un "art visuel" était une expression coulant de source.
Lucie Zingué-Pichon s'exprime couramment dans cette langue apprise avec ses parents malentendants. Elle a crée l'association "signe sans frontière" L'atelier d'été de la maison des jeunes de Neuville-lès-Dieppe a été imaginé avec elle.
C'est le thème de la vie bouleversée par le coronavirus qui a été choisi. Il a inspiré les enfants dieppois. "Pendant le confinement, je n'ai pas aimé rester à la maison et regarder la télé", se souvient une petite fille, heureuse de partager une après-midi en plein air récréative et instructive.
Les enfants apprennent tout naturellement la langue des signes. Pour eux c'est très logique. Les enfants pensent tout de suite en images.