La sixième édition du festival de Street art s'est déroulée les 15 et 16 juillet, accueillant des artistes de renom.
Elles resteront en place jusqu'à l'automne. Des cabanes de plage affichant chacune les couleurs et le style d'un artiste.
Gwen, habitante de la région dieppoise apprécie le festival Spray. "C'est de l'art. Je trouve intéressant que les gens puissent s'exprimer. C'est atypique et de chez nous" confie-t-elle. Elle a d'ailleurs échangé avec un graffeur (ou plutôt artistes graffiti comme ils aiment s'appeler) pour qu'il intervienne à son domicile. "C'est faisable" indique-t-elle avec un grand sourire.
Nous les artistes avons l'habitude de peindre sur des murs ou ce que nous trouvons dans la ville. Alors une cabane de plage, ça me va aussi. J'ai choisi de créer des nuages colorés pour faire un contraste avec le ciel normand, souvent chargé. Le vent me gêne un peu car il dévie le jet de peinture. Il faut s'adapter aux conditions météo.
Nasty, street artiste depuis 35 ans
Une sixième édition où le festival s'installe
Le président du festival, Konu, se montre satisfait. "C'est positif puisque nous avons des artistes de renom qui se sont éclatés sur nos supports" précise-t-il.
Il nous faut encore expliquer aux visiteurs ce qu'est le street art. C'est quand même une culture décalée dans l'art, issue du vandalisme. Mais le regard a changé.
Konu, président du festival Spray
Une exposition pour prolonger la vie des œuvres
L'esprit du festival se poursuit jusqu'à fin août 2023 avec une exposition intitulée "Spray inside" au bar l'Epsom. L'organisation annonce déjà une septième édition en juillet 2024.