Vincent Chatelain nous propose une balade dans les couloirs du Palais Bénédictine, à Fécamp. L’édifice, construit à la fin du XIXème siècle par le négociant en vins Alexandre-Prosper Le Grand, est aussi un musée. C’est en ces lieux qu’est fabriquée la liqueur Bénédictine.
Le Palais Bénédictine est un édifice qui mêle les styles néo-gothique et néo-renaissance, construit à la fin du XIXème siècle pour Alexandre Prosper le Grand.
Alexandre le Grand était un grand collectionneur d’art. Il avait fait aménager dans plusieurs pièces du palais un musée pour présenter ses œuvres et objets fétiches du XIVème, XVème et XVIème siècles. Dans le musée, l’art ancien et contemporain sont mêlés. On y trouve des ivoires ouvragés, des pièces de monnaies, des serrures, des tableaux religieux anciens.
Un palais usine
Le palais abrite également dans ses caves une salle de distillerie. C’est en partie ce qui fait son originalité et c’est dans les sous-sols qu’est fabriquée la liqueur Bénédictine. Bien que la recette soit toujours tenue secrète, il est possible d’observer une partie du processus de création de la liqueur.
Selon la légende, la liqueur aurait été créée par un moine vénitien à Fécamp en 1510.
Perdue, la recette aurait été retrouvée par Alexandre Prosper le Grand. Puis, ce dernier aurait concocté lui-même la liqueur à partir de vieilles recettes médicinales en 1863.
Bien que la recette soit toujours tenue secrète, cette visite est l’occasion d’observer une partie de son processus de création, mais aussi de découvrir les parcours des passionnés qui font vivre ce savoir-faire et entretiennent ce bijou de la côte d’Albâtre.
C’est depuis l’entrée du Palais Bénédictine que Vincent commence la visite de ce bijou de la côte d’Albâtre. Première étape : Rencontre dans la salle du Dôme avec Sébastien Roncin, un passionné d’histoire, qui raconte l’histoire de ce musée usine et de son fondateur Alexandre Prosper Le Grand.
Vincent prendra ensuite un peu de hauteur pour admirer la vue sur la ville de Fécamp, depuis le clocher du Palais avant de rejoindre Élodie Manoury une autre passionnée des lieux. Elle lui ouvre les portes de la salle de distillation et lui montre les ingrédients nécessaires à la fabrication de la liqueur de Bénédictine.
A l'heure où nous fêtons les 40 ans de la Radio FM, le Palis de la Bénédictine est un lieu de fabrication mythique, mais aussi le berceau de la radio libre !
Dans les années 30, l’ancêtre des radios libres en France s’appelle Radio Normandie.
Situé à Fécamp, le poste est très écouté et émet aussi en anglais le dimanche. Et c’est Fernand Le Grand le président du Radio-Club de Fécamp qui l’a créé en janvier 1924.
Soutenue par la municipalité de Fécamp, la station offre les cours de la pêche, en particulier ceux du hareng. Elle est très dynamique et rassemble des personnalités locales. La station se développe, son prestige devient régional et elle devient Radio Normandie. Première radio privée de province, Radio Normandie assure un service régulier jusqu'à la guerre. L'émetteur est détruit. A la Libération, l'État institue le monopole des ondes et utilise l'émetteur durant trente années comme relais de ses programmes parisiens. A la fin des années 70, le retour des radios privées, tant redouté par le pouvoir politique et les partisans du monopole, précipite le démantèlement de la station et de ses installations.
Vachement Normand!
Dimanche 28 novembre à 12h55,
Au coeur du Palais de la Bénédictine de Fécamp en Seine-Maritime
Présenté par Vincent Chatelain
Réalisation Jérôme Py
Préparation Guillaume Marsaud
Co-production Média TV avec France 3 Normandie