Sur le port du Havre, des salariés de Siemens Gamesa, les constructeurs des pales et des nacelles d'éoliennes à Fécamp, ont démarré une grève illimitée, mercredi 11 octobre 2024. Le syndicat CGT dénonce les conditions du chômage partiel durant la fermeture du site pour une extension.
Au Havre, l'entreprise Siemens Gamesa, qui compte 1 400 salariés, 900 contrats à durée indéterminée et 500 intérimaires, fabriquent les pales et les nacelles d'éoliennes de Fécamp (Seine-Maritime).
Ce mercredi 11 décembre 2024, des salariés étaient en grève devant l'usine. Le syndicat CGT dénonce les conditions d'un chômage partiel prévu entre avril et septembre 2025 pour des travaux d'extension.
Des travaux d'extension
Pour fabriquer des pales d'éoliennes surdimensionnées, l'usine doit s'étendre. Et durant les travaux, une fermeture temporaire des ateliers est à prévoir, selon le syndicat de la CGT.
"C'est 500 intérimaires mis sur le carreau, c'est inacceptable pour nous vu la conjoncture actuelle. Et c'est une période d'activité et de perte de salaire pour les mois à venir pour les CDI", déplore Clément Broudic, représentant CGT au sein de Siemens Gamesa.
Une grève illimitée ?
Le syndicat demande à la direction un maintien de salaire suffisant durant la période de chômage partiel, pour que les salariés puissent "boucler les fins de mois et ne quittent pas l'entreprise", au risque de perdre "nos compétences et nos savoir-faire".
Le syndicat appelle à une grève illimitée.