Action de Greenpeace pour l'arrivée du terminal méthanier au Havre : 11 gardes à vue

Après les actions des écologistes lors de l'arrivée du Cape Ann, terminal méthanier au Havre (Seine-Maritime), 11 personnes ont été placées en garde à vue.

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Lundi 18 septembre, à l'occasion de l'arrivée du Cape Ann, terminal méthanier au Havre (Seine-Maritime), des dizaines de militants d'associations écologistes, dont Greenpeace France, étaient en mer sur des kayaks pour empêcher le navire d'entrer dans le port.

11 personnes en garde à vue

D'autres ont brandi une banderole avec l'inscription "France : plaque tournante du gaz de schiste". À la suite de cette action, 11 personnes ont été placées en garde à vue aux alentours de midi.

"Parmi elles, neuf activistes et deux photo-reporters", indique Greenpeace France dans un communiqué. Quatre personnes ont été remises en liberté dans la soirée du lundi 18 septembre 2023 : deux l’ont été sans charges tandis que deux autres sont convoquées à une audience au tribunal judiciaire du Havre le 9 janvier 2024 pour des faits d’intrusion dans une installation portuaire hors d’une zone d’accès restreint, passibles de six mois d'emprisonnement et 7 500 euros d'amende.

Jusqu'à 30 000 euros d'amendes encourues

Les sept personnes maintenues en garde à vue le sont finalement restées près de 24 heures. Remises en liberté aux alentours de midi, mardi 19 septembre, elles sont convoquées le 1er octobre 2024 pour des délits maritimes liés à des faits de navigation et d’abordage. Ils encourent jusqu’à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.

"Nous continuerons de nous mobiliser contre toute nouvelle infrastructure fossile, en cohérence avec les alertes des scientifiques du climat sur le sujet, et nous continuerons de dénoncer le double discours du Président Macron et de son gouvernement en matière de politique climatique et énergétique", assure Edina Ifticène, chargée de campagne Énergies fossiles à Greenpeace France.

Pour rappel, le Cape Ann devrait injecter jusqu’à cinq milliards de m3 de gaz naturel par an dans le réseau national, ce qui représente environ 60 % du gaz russe importé par la France en 2021, ou environ 10 % de la consommation annuelle française.

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