Le terminal méthanier flottant doit s'amarrer ce lundi 18 septembre 2023 au Havre (Seine-Maritime). Face à ce projet contesté, des militants écologistes ont prévu d'accueillir le navire.
Il arrive ! Le "Cape Ann", terminal méthanier flottant doit s'amarrer ce lundi après-midi au Havre. Il doit y rester 5 ans, au quai Bougainville au Havre.
Ce navire provoque la colère des associations écologistes comme Greenpeace. Tôt ce matin, "des activistes de toute l’Europe se sont mobilisé·es en mer pour tenter de bloquer l’arrivée d’un immense "bateau usine" au Havre", explique Greenpeace sur les réseaux sociaux. À l’aide d'un zodiac, les militants ont inscrit "Gas kills" ("le gaz tue") sur le navire.
L'arrivée du bateau a été ralentie par les actions des écologistes. Des dizaines de militants étaient en mer sur des kayaks pour empêcher le Cape Ann d'entrer dans le port. D'autres ont brandi une banderole avec l'inscription "France : plaque tournante du gaz de schiste".
Les militants expliquent avoir mené cette action pour "dénoncer la politique énergétique absurde d'Emmanuel Macron qui va à contresens de l’urgence climatique, et dont ce nouveau terminal méthanier est un symbole funeste".
Ils demandent au président de la République de ne pas mettre en place ce terminal méthanier et qu'aucun des nouveaux projets fossiles à l’étude ne voit le jour.
Opposition des écologistes
Pour montrer leur mécontentement face à ce projet qu'ils jugent écocide, les militants d'Extinction Rebellion ont aussi manifesté sur la plage du Havre dans la soirée du samedi 16 septembre 2023. Ils estiment que ce navire est dangereux pour l'environnement et les habitants de la Baie de Seine.
Vêtues de grandes capes noires, les militants écologistes ont organisé une marche funèbre et ont brandi des pancartes.
Le Cape Ann doit permettre d’injecter jusqu’à cinq milliards de m3 de gaz naturel par an dans le réseau national français.