Après une première plainte pour agression sexuelle enregistrée fin octobre, le commissariat du Havre en a reçu quatre nouvelles, émanant de supportrice de Lens et de Lille. Elles dénoncent des palpations déplacées lors des fouilles réalisées à l'entrée du stade Océane.
Il y a désormais cinq plaintes enregistrées au commissariat du Havre dans l'affaire des palpations du stade Océane, selon nos confrères de France Bleu Normandie. D'après le Parquet du Havre, elles ont été déposées entre le 6 et le 10 novembre dans le Nord et le Pas-de-Calais par des supportrices de Lille et de Lens.
Des fouilles déplacées dénoncées
Pour rappel, à l'issue du match de Ligue 1 entre le HAC et Lens, plusieurs supportrices nordistes avaient dénoncé des fouilles déplacées, accusant une stadière d'avoir outrepassé ses prérogatives en leur touchant les seins et les parties génitales de manière déraisonnable. À la suite des révélations des Lensoises, d'autres fans, de Lille et de Brest, avaient témoigné de faits similaires.
Là, on s’est retrouvées avec nos deux seins dans ses deux mains, et elle a malaxé. Je me suis raidie. Ensuite, elle est descendue sur le long des jambes, elle est remontée au niveau du fessier, et m’a touché les fesses. Puis elle est passée vers l’avant et j’ai clairement senti son doigt sur mon sexe.
Témoignage d'une supportrice lensoise pour France Info
La stadière incriminée écartée, une enquête ouverte
Une enquête a été ouverte par le parquet du Havre, qui attend encore au moins deux plaintes supplémentaires en provenance de commissariats des Hauts-de-France avant d'interroger la stadière mise en cause.
Celle-ci travaille en tant qu'agent de sécurité au stade Océane depuis plusieurs années. Après ces révélations de supportrices adverses, elle a été écartée du dispositif de contrôle jusqu'à nouvel ordre, sur demande du club normand. Lors du dernier match dans l'enceinte havraise, face à Monaco, aucun problème de palpations déplacées n'a été remonté.