Après l'affaire des palpations au HAC, l'agent de sécurité incriminée ne sera pas là contre Monaco

Après les révélations de plusieurs supportrices sur des palpations estimées abusives, les dirigeants du Havre ont pris des dispositions pour garantir la sécurité des femmes en tribune visiteurs. L'agent incriminée ne sera pas au stade Océane ce samedi pour la réception de Monaco.

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Les fouilles à l'entrée de la tribune visiteurs seront particulièrement scrutées ce samedi au stade Océane. La réception de l'AS Monaco est le premier match organisé dans l'enceinte havraise depuis les révélations de plusieurs supportrices Lensoises se plaignant de palpations trop poussées au niveau des seins, des fesses et du sexe

Certaines ont eu les seins pincés. Elle a mis aussi ses mains sur mes fesses et sur mon sexe, ce qui ne se fait jamais.

Une abonnée du RC Lens dans le journal L'Équipe

Depuis ces dénonciations sur les réseaux sociaux, puis dans le quotidien L'Équipe, d'autres langues de supportrices se sont déliées, à Brest et à Lille. Plusieurs plaintes ont été déposées pour outrage sexiste et sexuel.

Une seule est pour l'instant arrivée jusqu'au parquet du Havre, qui attend d'en recevoir d'autres avant d'ouvrir une enquête.

Le HAC prend des dispositions

Alors que tout se passe bien sur le terrain (7e, 14 points), le Havre se serait bien passé de cette polémique. D'autant que sur ce même match de Lens, un supporter adverse avait été violenté en tribune. "Le club met en avant l'aspect familial, convivial. On remplit le stade cette saison, ce sera à guichets fermés contre Monaco, contre le Paris Saint-Germain et on veut que tous les spectateurs se sentent bien, en sécurité", communique le HAC. 

Les parcages visiteurs sont coorganisés avec les autres clubs, et leurs stadiers à eux. Ce week-end, Monaco viendra avec un directeur de la sécurité, qui sera au plus proche des palpations. "On invite désormais le club visiteur à dédier s'il le souhaite, une personne dans cette zone-là. On va aussi demander à la police d'être plus vigilante".

En outre, le HAC garantit avoir demandé à son prestataire sécurité que l'agent mise en cause par les supportrices lensoises, lilloises et brestoises soit écartée du dispositif de fouilles corporelles jusqu'à nouvel ordre. 

Des rassemblements sous haute surveillance

Si les dirigeants havrais ont pris des mesures pour tenter de garantir des palpations moins intrusives, ils font face aux demandes des forces de l'ordre de mettre en place un système draconien vis-à-vis de la sécurité de ses matchs. "Il y a encore des fumigènes qui entrent dans les stades. Les supporters lensois en ont craqué plusieurs, le RC Lens a d'ailleurs écopé de 14 000 euros d'amende". 

Par ailleurs, les débordements de supporters de football sont en expansion depuis la sortie de la période Covid. Les stades sont donc particulièrement scrutés et surveillés. "D'autant plus que depuis plusieurs semaines, le plan vigipirate est passé au niveau écarlate. Ça ne veut pas dire que les palpations doivent être indécentes, mais nous devons garantir la plus grande sécurité à tout le monde dans le stade".

Ce samedi, alors que le match contre Monaco va amener plus de 25 000 spectateurs au stade Océane, les stadiers et services de sécurité seront encore fortement mis à contribution. 

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