Ce mardi 13 février 2024 se tient, à huis clos, le procès de cinq mineures accusées d’avoir passé à tabac une lycéenne de 17 ans en janvier au Havre. Elles avaient diffusé les images de l’agression sur les réseaux sociaux.
La violente vidéo de l’agression de cette jeune fille avait fait le tour des réseaux sociaux. On y voyait le passage à tabac de cette lycéenne, de l'établissement Lavoisier, à la sortie de ses cours le mardi 9 janvier.
Les cinq agresseuses l’avaient ensuite emmenée dans un endroit plus excentré pour poursuivre ce lynchage.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux
Ces violences, où l’on voit la victime rouée de coups de poing et de pied, avant d'être dénudée et humiliée dans la rue, ont été filmées avec des smartphones et diffusées sur les réseaux sociaux.
Quelques jours plus tard, quatre jeunes filles avaient été interpellées pour cette violente agression notamment grâce aux vidéos publiées sur les réseaux mais aussi celles des caméras de surveillance.
Une cinquième mineure avait été interpellée, un peu plus tard.
Toutes mineures, elles sont poursuivies pour violence en réunion, menace de mort avec ordre de remplir une condition, captation et diffusion d’images présentant un caractère pornographique en utilisant un réseau de communication électronique, et diffusion de l'enregistrement d'images relatives à la communication d'une atteinte volontaire à l'intégrité de la personne, autrement appelé "happy slapping".
durée de la vidéo : 00h00mn48s
Mardi 13 février 2024 se tient, à huis clos, le procès de quatre mineures accusées d’avoir passé à tabac une lycéenne de 17 ans en janvier dernier au Havre. Elles avaient diffusé les images de l’agression sur les réseaux sociaux.
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©France 3 Normandie
Une audience à huis clos
Au cours de leurs auditions, elles avaient reconnu les faits mais minimisaient leur rôle. L’une d’entre elles a été placée en centre éducatif fermé. Selon le parquet, le mobile de l’agression reste vague, l'altercation serait partie d'un conflit sur les réseaux sociaux.
L’audience se tient donc ce mardi 13 février 2024 au tribunal du Havre. La décision devrait être connue en fin de journée. Pour les violences, les auteurs de tels faits sont passibles d'une condamnation à trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
Pour la diffusion des vidéos, elles encourent des peines de cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.