Le Havre : la fin des contrats aidés inquiète les associations

De nombreux emplois dans les associations havraises sont des contrats aidés, subventionnés en partie par l'État. La ministre Muriel Pénicaud souhaite supprimer le dispositif, jugé "inefficace et très couteux".

La ministre du travail, Muriel Pénicaud, l'a déclaré devant l'assemblée nationale début août : "Un : les contrats aidés sont extrêmement coûteux pour la nation, deux : ils ne sont pas efficaces dans la lutte contre le chômage, et trois : ils ne sont pas un tremplin pour l'insertion professionnelle".

Pour l'instant limitée à cette annonce, la disparition du dispositif pourrait se concrétiser dans les prochains mois. Pour de nombreuses associations, les conséquences seraient immédiates : avec une marge budgétaire quasiment nulle, il leur serait impossible de maintenir ces postes sans subventions de la part de l'État.

Plus de 450 000 emplois ont ainsi été en partie financés dans ce cadre en France, bien plus que l'objectif initial. Le fort investissement consenti avait été pointé du doigt par la Cour des Comptes.

À Saint-Thomas-d'Aquin ou au CLAJH (Comité pour le Logement et l'Habitat des Jeunes de Seine Maritime) du Havre, l'abandon des contrats aidés causerait une baisse des effectifs et donc des activités et conseils proposés aux jeunes.

Reportage de Danilo Commodi, Jean-Marc Pitte et Rozenn Méheust. Avec comme interlocuteurs :

  • Williams Mendy, animateur asso St-Thomas d'Aquin
  • Hélène Millier, directrice asso St-Thomas d'Aquin
  • Mégane Hamel, agent d'accueil CLHAJ 76
  • Chrystel Auzou, directrice CLHAJ 76

 

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