Ce samedi 18 février, les militants d'Extinction Rebellion se sont mobilisés avec GreenPeace et Alternatiba dans le cadre d'actions de désobéissance civile à Rouen. Jugeant les publicités lumineuses trop énergivores, ils ont, avec leurs moyens, tenté de les éteindre. Des militants du même groupe étaient présents au Havre dans la matinée pour protester contre le projet de terminal méthanier.
Samedi 18 février, il est plus de 23 heures, dans l'obscurité des rues de Rouen, des militants écologistes marchent, guidés par quelques lumières. Mais il ne s'agit pas de l'éclairage public qui trace la route empruntée par les activistes, il est question ici des panneaux publicitaires lumineux.
L'appel sur les réseaux sociaux est lancé, Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen est interpellé. Alors que le flux de passants est faible à cette heure-ci, comment est-il possible que ces panneaux soient encore allumés ? Sur les ondes de nos confrères de France Bleu Normandie, Gaëtan est l'un de ces engagés pour l'environnement, il rappelle. "D'après la législation, il y a obligation d'extinction à partir d'une heure du matin. On aimerait que ça soit plus tôt et on aimerait surtout que ça soit appliqué partout." Car dans la forme, certains spots publicitaires seraient bien allumés au-delà de cette limite.
Protestation contre le terminal méthanier
Au Havre, une vingtaine de militants du collectif Extinction Rebellion ont aussi mené une action ce samedi matin.
Une banderole a été déployée sur le pont du bassin du commerce pour protester contre le projet de terminal méthanier qui doit voir le jour en septembre prochain.
Des recours ont été émis par le groupe Europe-Ecologie Les Verts en janvier dernier, finalement ils ne seront pas retenus. Alors pour l'un des activistes, il faut maintenant passer à la désobéissance civile.
L'installation de ce terminal va se faire sans réelle mesure de l'impact environnemental, sans concertation publique. Nous pensons donc qu'il est temps d'agir par d'autres moyens.
Zizane, militant Extinction Rebellion
Pour rappel, cette méthode devrait permettre de couvrir 10 % des besoins de gaz du pays. Il serait installé au quai de Bougainville au Havre.