Très populaire dans les années 50 et 60, le Jokari est de retour. Cinq amis havrais ont créé Jauq. Raquette, petite balle et socle en béton : un produit 100% made in France.
Vous n’y avez peut-être pas joué, mais ça vous dit forcément quelque chose. Une balle reliée à un socle par un élastique dans laquelle il faut frapper avec une raquette : c’est le principe simplissime du Jokari.
Inventé en 1938 dans le pays Basque, ce jouet sportif était très populaire dans toute la France dans les années 50 et 60. C’était bien avant la naissance de Clément Houllier. Quand ce trentenaire le découvre, il en tombe amoureux tout de suite, car il peut "le prendre partout en weekend". Persuadé que sa génération peut l’adopter, il décide donc de faire renaître ce loisir d’antan.
L’idée, c’est de piquer la tendance au Mölkky, au palet breton et au Spikeball, et de devenir le nouveau loisir viral sur les plages.
Lucas Maillot, CEO de Jauq
Comment séduire les 18-35 ans, la population cible des créateurs de la marque Jauq ? Clément insiste sur la simplicité d’utilisation du produit. "Dès qu’il y a un espace à peu près plat, on s’y pose et on joue". Le cofondateur de Jauq prend l’exemple du tennis de table, qui "nécessite des infrastructures".
Mais le ping-pong n’est pas le concurrent direct du Jokari. "L’idée, c’est de piquer la tendance au Möllky, au palet breton et au Spikeball, et de devenir le nouveau loisir viral sur les plages", assume Lucas Maillot, CEO.
100% made in France
Le défi est immense. Pour attirer, les havrais ont conçu un produit 100% Made in France. "On a trouvé une menuiserie dans la Sarthe" pour les raquettes, "on a un fournisseur de béton en Alsace" pour le socle. Le béton, un clin d’œil au Havre, "car on est fier d’être havrais". Tous ces arguments suffiront-ils à convaincre ? Pour Lucas aucun doute, "2023, c’est l’année Jauq".