Ce vendredi, à 20 h, 11e journée de Ligue 2, avec l'affiche AC Ajaccio - Le Havre. Cinq mois après le match explosif entre les 2 clubs pour accéder à La Ligue 1, l'atmosphère s'est apaisée mais la tension reste palpable
C'est une date que tout le monde, en Normandie comme en Corse, avait coché depuis le début de saison. Le retour du HAC au stade François-Coty, à Ajaccio, 5 mois après ce terrible barrage entre le 3e et le 4e de Ligue 2 en lutte pour accéder à l'élite.
Ce vendredi, 11e journée de Ligue 2, et une petite inquiétude devant l'affiche qui s'annonce entre l'AC Ajaccio et le Havre AC.
Au Havre, joueurs et entraîneur se souviennent malheureusement encore trop bien de leur bus caillaissé, et bloqué par les supporters corses à quelques centaines de mètres du stade. Mais ils ont tout autant été marqué par la bagarre générale et l'ambiance houleuse de fin de match.
A Ajaccio, la rancœur semble bien présente aussi, après les plaintes havraises et la suspension de terrain qui a suivi.
Mais en même temps, l'affiche a perdu de sa superbe. Le Havre (7e) vient de perdre contre un promu, et peine à se rapprocher vraiment du podium ; Ajaccio (17e) se morfond en bas de classement de cette Ligue 2.
Johann Cavalli, le capitaine corse en veut aux Havrais, mais il a lancé un double message. « Le Havre reste quand même l’équipe qui a tout fait pour nous évincer de cette montée. Si ce sera bien évidemment un match particulier, il ne faudra pas faire n’importe quoi non plus. D’ailleurs, j’en profite pour faire passer un message à nos supporters : ne donnons pas le bâton pour nous faire battre. Il n’y a ni revanche, ni haine. »
Pas d'animosité à priori non plus coté ciel et marine ; si le souvenir est encore douloureux, la priorité est de se reprendre sportivement.
(Reportage, à l'entraînement du HAC, de David Frotté et Danilo Commodi, avec les réactions d'Oswald Tanchot et Alexandre Bonnet)
Une sécurité renforcée pour les Havrais
l’assurance d’une protection complète sur la voie publique.
Mardi soir, le procureur de la République d’Ajaccio, Eric Bouillard, tenait une réunion avec Léon Luciani, président du club insulaire, et Pierre Wantiez, DG du club doyen.
Un directeur général qui se veut rassurant : « on n’est jamais à l’abri d’une faille, mais sur les deux points que nous avions mis en exergue dans nos demandes, nous avons été entendus. D’abord, nous serons pris en charge sur le tarmac de l’aéroport d’Ajaccio. Un car nous attendra à la sortie de l’avion. Puis nous avons obtenu l’assurance d’une protection complète sur la voie publique. »