C'est une promenade très appréciée, un peu sauvage, qui pourrait être interdite. La digue en béton se soulève, les brise-lames s'effritent. Problème : qui va payer la remise en état ?
Les vagues et la houle ont eu raison de la bande de béton qui protège la promenade et la falaise du "bout du monde", près du Cap de la Hève. Les épis qui brisent les coups de boutoir des vagues se désagrègent.
Cet endroit au charme sauvage est très apprécié des havrais et des touristes. Une statue blanche de plus de 6 mètres (F. Pérelle) représentant un père et sa fille regardant vers New-York donne envie de s'approcher.
Une remise en état de la digue s'impose. Le maire de Sainte-Adresse constate " s'il arrive quoi que ce soit, on se retournera contre moi". Le recul du trait de côte nécessite de protéger les falaises et d'éviter que leur base soit entamée par la force des vagues.
Hubert de la Batie souligne qu'un sémaphore de la Marine Nationale se trouve au-dessus de la promenade du "bout du monde".
Il faut trouver un acord rapide entre les collectivités, le syndicat mixte du littoral normand, l'Etat pour partager le coût des travaux. Une réunion est prévue la dernière semaine de janvier.
(Alain Castel, habitant et naturaliste)On doit se protéger de l'attaque de la mer, de la houle, des vagues Si chacun se retire en disant c'est pas moi, c'est l'autre, la digue va partir. Les anciens savaient construire. Regardez l'état de l'épi derrière moi !
(Hubert Dejean de la Batie, maire de Sainte-Adresse)S'il n'y a pas d'accord assez rapide, je serai obligé de fermer cette promenade pour raison de sécurité, et je ne le souhaite pas.