Selon une information de nos confrères de Paris-Normandie, une assistante maternelle a été suspendue le 9 septembre 2024 pour des soupçons de maltraitance sur enfants à Cricquetot-l'Esneval, près du Havre. Une enquête est en cours au sein de la gendarmerie.
MISE À JOUR, vendredi 20 septembre 2024. Le procureur de la République du Havre, Bruno Dieudonné, a publié un communiqué : il indique que l'assistante maternelle, soupçonnée de maltraitance sur enfants à Cricquetot-l'Esneval, a été placée en garde à vue. Retrouvez les dernières informations sur cette affaire dans cet article
C'est une information de nos confrères de Paris-Normandie. Le 9 septembre 2024, l'agrément d'une assistante maternelle de la MAM (Maison d’assistantes maternelles) La Tanière des Louveteaux de Cricquetot-l'Esneval, près du Havre (Seine-Maritime) a été suspendu pour des soupçons de maltraitance sur des enfants qu'elle gardait.
Une suspension pour quatre mois
"La suspension d’agrément court pour quatre mois maximum à compter de cette date. L’assistante maternelle ne peut accueillir d’enfants dans le cadre professionnel durant cette phase de suspension", indique le Département de la Seine-Maritime à France 3 Normandie.
Pour rappel, le Département est en charge de la petite enfance, des PMI (centre de protection infantile) et donc de l'agrément des assistantes maternelles.
"La situation de l’assistante maternelle sera examinée par la Commission consultative paritaire départementale (CCPD) dans ce délai de quatre mois et se prononcera sur le maintien ou le retrait à titre pérenne de l’agrément de l’assistante maternelle, sans nécessité d’attendre la suite ou la fin de l’instruction judiciaire", ajoute le Département.
Une enquête en cours
Selon Paris-Normandie, plusieurs parents auraient déposé plainte rapportant "des violences psychologiques, des humiliations" mais aussi des "violences physiques".
Une enquête judiciaire est ouverte auprès de la gendarmerie, qui ne souhaite pas détailler cette affaire, l'instruction étant toujours en cours.
Dans les rues du village, c'est le choc. "On est une petite commune, beaucoup de mamans se connaissent et c’est vrai qu’on ne comprend pas une telle histoire, de tels agissements, si cette personne a vraiment fait ça c’est triste et inquiétant. Faut qu’elle se remette en question sur le travail qu’elle a choisi ou qu’elle demande de l’aide. Les enfants n’ont pas à subir ça", confie une habitante à France 3 Normandie.
Contactée par France 3 Normandie, la MAM n'a pas souhaité s'exprimer. Du côté de la mairie, la direction générale des services assure ne pas être au courant "de quoi que ce soit".