Une adolescente havraise a été ruée de coups par plusieurs jeunes filles, mardi 9 janvier. La vidéo de l'agression a été relayée sur les réseaux sociaux. Une enquête est ouverte.
Les images sont à la limite du soutenable. Dans plusieurs vidéos relayées sur les réseaux sociaux Tik Tok et Snapchat, une adolescente visiblement originaire du Havre est passée à tabac par un groupe de jeunes filles. Floutées, les images ont été reprises par notre confrère de BFM et l'AFM Sven Geslin.
Rouée de coups de pied, de poings, dénudée
Les faits se seraient déroulés mardi 9 janvier. À la sortie du lycée, la victime a été prise à partie par un groupe d'adolescente venue en découdre. Selon les informations d'Europe 1, un SMS envoyé à un ami commun serait à l'origine de l'agression. Dans les vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux, les agresseuses reprochent à la victime de les avoir traitées de "pute qui baise partout". Tout en la rouant de coups de pied, de poings et en lui tirant les cheveux, elles lui intiment de s'excuser.
Si j'entends que t'as porté plainte, sur le Coran de la Mecque, je vais te baiser ta mère.
Une agresseuse
Les violences se sont poursuivies dans les rues du Havre jusqu'à ce que la victime se retrouve dénudée, en sous-vêtements. Un couple lui est alors venu en aide avant de la ramener chez elle. Malgré les menaces de représailles en cas de plainte, la victime s'est tout de même rendue au commissariat.
Une enquête ouverte
Une enquête a été ouverte, et le procureur du Havre a été saisi de l'affaire. Il s'agit de trouver l'identité des quatre agresseurs, ce qui ne devrait pas prendre beaucoup de temps étant donné que leurs noms ont été dévoilés sur les réseaux sociaux.
Cette sordide histoire de vengeance en réunion filmée et diffusée sur les réseaux sociaux n'est pas sans rappeler celle qui s'est produite à Lyon, mi-décembre. Là aussi, une adolescente avait été rouée de coups par d'autres filles, sensiblement du même âge.
Les auteurs de tels faits sont passibles d'une condamnation à trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.