Non les jeux de société ne sont pas morts avec l'arrivée des jeux vidéos. Le marché se porte même très bien. La France est le plus gros marché d'Europe, et les ventes ne cessent d'augmenter. Le jeu se décline à toutes les sauces. On vous le montre en images.
Près de 20 millions de boîtes de jeux de société ont été vendues en 2018 pour un chiffre d'affaires de 342 millions d'euros (+8% par rapport à 2017). En 2019, le marché confirme sa bonne santé. Les ventes ont augmenté de 13% entre janvier et septembre par rapport à l'an dernier d'après une étude du groupe NPD.
Le jeu de société a le vent en poupe. Le marché français est d'ailleurs le premier en Europe, devant l’Allemagne.
Reportage à Bueil dans l'Eure où se trouve la filiale française de la société de jeux néérlandaise Goliath. La branche française a enregistré un chiffre d'affaire de 61 M€ en 2019.
Si les jeux fonctionnent si bien, c'est que c'est un moment de partage en famille ou avec des amis. Un loisir aussi très abordable notamment quand le pouvoir d'achat est grippé et que les sorties sont trop onéreuses.
Muder party, jeu de rôle grandeur nature
Les jeux de société ne sont plus réservés aux enfants, de plus en plus d'adultes jouent. D'ailleurs, certains jeux de société sont déclinés grandeur nature. C'est le cas des murder partys, des cluédos géants.
A Rouen, ces jeux sont organisés dans une chapelle privée.
Reportage sur un nouveau scénario de murder party testé sur des participants avertis et néophytes.
Le chessboxing, des gants et un échiquier
Le chessboxing combine boxe anglaise et jeu d'échecs.C'est une nouvelle discipline, la rencontre de deux univers, née de l’imagination d'Enki Bilal, auteur de BD.
En 1992, dans "Froid équateur", (aux éditions Casterman), le héros Nikopol triomphe d'un combat alliant la force de la boxe et l'intelligence des échecs. Dans les années 2000, l'histoire fictive est devenue réalité. C'est une discipline à part entière avec ses propres règles, son championnat du monde et d'Europe et ses premiers clubs.
Le combat alterne les coups en onze rounds maximum : trois minutes d’échecs (sous format blitz), trois minutes de boxe.
Reportage à Dieppe sur une toute nouvelle section de chessboxing
Le jeu comme support d'apprentissage
Le jeu rentre de plus en plus dans les salles de classes comme support d'apprentissage. Le jeu motive l’élève, facilite sa concentration et le rend actif.
De plus, la part de hasard, souvent présente dans le jeu, réduit la peur de se retrouver en échec.
Reportage dans deux écoles autour de Bolbec où le jeu est utilisé comme support d'apprentissage
Les jeux ont donc de multiples vertus. Ils sont donc à consommer sans modération !