Les conducteurs de bus, qui dénoncent depuis plusieurs mois une cohabitation sauvage et dangereuse avec les cyclistes sur les voies TEOR, ont décidé de ne plus passer à certaines stations du centre-ville. Pour des raisons de sécurité.
Une cohabitation difficile
Le torchon brûle depuis plusieurs mois entre les chauffeurs de bus et les utilisateurs des véhicules divers qui emprutent illicitement les voies TEOR qui leur sont pourtant interdites. Les cyclistes, qui bénéficiaient jusqu'à l'année dernière d'une tolérance de circulation sur le site, sont particulièrement visés.Les chauffeurs - qui continuent de dénoncer l'accès illicite et dangereux de cette voie par les véhicules indésirables - demandent une nouvelle fois qu'une solution soit trouvée.
"C’est pas une fois qu’on aura un enfant sous le bus qu’il faudra réagir
De leur côté, les cyclistes réclament toujours cette tolérance mais dénocent la mauvaise conception initiale des voies TEOR.
La politique du PV
En janvier dernier, la ville de Rouen et la Métropole - autorité organisatrice des transports - ont souhaité de mettre fin à cette tolérance antérieure en verbalisant les contrevenants. A la grande colère de l'association Sabine de Rouen qui défend l'usage du vélo en ville.
Déviation jusqu'à nouvel ordre
Face à cette incompréhension qui dure, les agents de la TCAR ont décidé depuis mardi, d'éviter cette zone critique du centre-ville, dans les 2 sens et font un détour par les quais hauts de la rive droite (quai de la bourse, quai Pierre Corneille, quai de Paris et Boulevard Gambetta). Les stations du Théâtre des Arts à celle de Martainville ne sont donc plus du tout desservies par les bus jusqu'à nouvel avis.
Les régles de sécurité
Sur son site internet, la TCAR rappelle quelques règles de sécurité pour bien voyager sur son réseau : éviter d'utiliser des écouteurs en marchant en ville, porter un gilet jaune quand on accompagne un groupe, ne jamais emprunter les voies TEOR avec son véhicule. VIDEO : le reportage de Bérangère Dunglas et Olivier Flavien avec les interviews de :
- David Courtial, secrétaire adjoint CHSCTAstuce
- Christelle Cubaud, adhérente association Sabine