Les corps d'Elise et de Julien avaient été retrouvés le dimanche 20 décembre, dans l'appartement de la jeune-fille situé place de la Pucelle en plein coeur de Rouen. Un suspect a été arrêté. Il s'agit d'un homme sans papier et sans domicile fixe. Il aurait été confondu par son ADN.
Un homme a été interpellé et placé en garde à vue ce mardi dans le cadre de l'enquête sur le double homicide ayant lieu il y a une dizaine de jours dans le centre de Rouen, selon une source policière.
Cet homme avait été filmé par des caméras de surveillance quand il était entré dans un immeuble de la place de la Pucelle, en plein coeur historique de Rouen, en compagnie de deux jeunes gens qui pourraient être les victimes, dans la nuit du 19 au 20 décembre (voir article ici). Des analyses ADN ont permis également d'interpeller le suspect.
Un homme en situation irrégulière
Le suspect serait de nationalité rwandaise et en situation irrégulière en France. Sans domicile fixe, venant tout juste de purger une peine de prison pour viol, il faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire, selon le site. Il a été interpellé dans la nuit de lundi à mardi, en train de rôder aux abords d'une discothèque rouennaise.C'est justement après une sortie nocturne que les deux victimes, Julien infirmier de 29 ans, et Elise, 24 ans, une jeune femme sans emploi, avaient rencontré leur meurtrier. Amis, mais ne vivant pas en couple, ils avaient passé une soirée très arrosée dans une boîte de nuit gay de Rouen.
La jeune femme avait proposé à son ami, qui tenait à peine debout, de passer la nuit dans son appartement situé au rez-de-chaussée de l'immeuble à colombages de la place de la Pucelle.
L'agresseur avait réussi à pénétrer lui aussi dans l'appartement
Dans la soirée du dimanche, les jeunes gens ont été découverts morts, tués par strangulation, comme le révélera un peu plus tard l'autopsie. Leur meurtrier avait effectué une sorte de mise en scène, plaçant les deux corps l'un sur l'autre sous un drap, leur tête recouverte d'un tee-shirt.La jeune femme a subi des violences sexuelles avait indiqué le parquet. L'infirmier n'avait pas subi d'autres violences que la strangulation mais avait été dévêtu. Le double meurtre a suscité une grande émotion dans Rouen. Deux marches blanches, une à Rouen, place de la Pucelle, l'autre à Dieppe, avaient été organisées à la mémoire des victimes le week-end des 26 et 27 décembre (articles à consulter ci-dessous).