RENTRÉE SCOLAIRE. "A 16h30, on m'a rendu le mauvais enfant" : meilleures et pires anecdotes de rentrée

De tout temps, la rentrée des classes a généré des joies et des pleurs, des cris et des bonheurs, pour les enfants comme pour les parents. Ce jour est parfois marqué par des histoires insolites, dont on s'enorgueillit, ou dont on n'est pas très fier.

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"Le jour des rentrées de CE2 et de CM1, j'ai vomi dans la voiture de mes parents, puis dans le couloir. J'avais mangé trop de noisettes avant d'aller à l'école". Si Agathe en rigole aujourd'hui, vingt ans en arrière, l'expérience avait été plus compliquée à digérer. 

Une autre histoire de mal de ventre reste en travers de la gorge de Jade. Aujourd'hui lycéenne, il y a quelques années, elle a manqué la matinée de rentrée de CP à cause d'une suspicion d'appendicite. Finalement, après plusieurs heures passées à l'hôpital, elle avait pu intégrer sa nouvelle classe, avec le sourire. Un regret toutefois, une équipe de télévision devait venir filmer sa rentrée et celle de ses sœurs. Elle n'est finalement pas venue. 

Les caméras braquées sur l'école, c'est le bon souvenir que raconte Quentin. "J’ai eu la chance d’avoir les caméras à la maison et à l’école. Car j’étais à l’école des 4 jours à l’époque, ce qui n’était pas la règle. Et je reprenais plus tôt. Le reportage est passé sur TF1, France TV et M6 de mémoire".

Quand la police s'en mêle

Pierre, lui, n'est pas près d'oublier la rentrée en 6e de sa fille Rose. Elle non plus d'ailleurs. En retard pour déposer sa jeune fille, plutôt anxieuse, dans son nouvel établissement, il est arrêté par les policiers. "Je ne comprenais pas. Apparemment, je venais de griller un feu rouge. Avec le soleil rasant du matin, je pensais qu'il était éteint, je ne m'en étais pas rendu compte." Le contrôle des papiers s'éternise, Pierre s'impatiente et voit sa fille blêmir et s'enfoncer dans le siège arrière. 

Ils repartent une dizaine de minutes plus tard, et lorsqu'ils arrivent devant le collège, "évidemment, plus une place pour se garer. Obligés d'aller sur le parking d'un centre commercial à cinq minutes de marche. Une fois devant les grilles de l'école, plus personne dans la cour. "En plus, c'était un établissement immense, on n'arrivait pas à trouver l'accueil". Finalement, une secrétaire leur indique le chemin vers la salle. "On y va en courant, j'ouvre la porte tout essoufflé, et on se retrouve... sur la scène de l'amphithéâtre du collège, avec 300 élèves et parents dans les gradins, juste devant le directeur et les enseignants." Il en rit bien plus aujourd'hui que le jour où cela s'est produit. 

Quand la maîtresse confond les enfants

Presque des jumelles. Toujours meilleures amies aujourd'hui à 17 ans, Zoé et Chloé se ressemblaient beaucoup lorsqu'elles étaient petites. Au point de les confondre régulièrement lorsqu'elles étaient en maternelle. Jessica, la maman de Zoé, raconte : "Je dépose ma fille à l'école le matin, stressée car c'était la rentrée de mon premier enfant. La maîtresse me rassure, ma fille est contente de commencer l'école".

Comme pour beaucoup de mamans, et de papas, les heures qui suivent sont longues, une éternité jusqu'à 16h30. "Toute pressée de la retrouver, je me présente en tant que la maman de Zoé. On me dit que tout s'est bien passé, que ma fille s'est parfaitement adaptée, et on me rend un autre enfant, qui n'est pas le mien." La première fois d'une longue série de méprises entre Zoé et Chloé. 

Joseph, lui, a passé une partie de sa matinée dans la mauvaise classe le jour de sa rentrée en petite section. "Les petits devaient aller à droite, les moyens à gauche et les grands en haut d'un escalier. Je voulais aller voir en haut et je me suis installé dans la classe, j'ai commencé à jouer avec ce qu'il y avait à disposition. Ce n'est qu'un bon quart d'heure plus tard qu'une AESH est venue me chercher pour me remettre dans la bonne classe". 

Il ne faudrait pas oublier les enfants, aujourd'hui adultes, pour qui retourner à l'école était synonyme de calvaire. Aujourd'hui elle-même maman, Maud se souvient parfaitement d'une rentrée de maternelle. "J'avais une maîtresse méchante, qui me mettait du scotch sur la bouche pour que j'arrête de parler. Alors, pour ne pas la retrouver, le jour de la rentrée, je me suis cachée dans le jardin, derrière une pierre. J'ai attendu que mes frères et sœurs soient partis à l'école pour sortir. Ma mère m'a pris par le cou et, évidemment, je suis quand même allée à l'école". Une anecdote qui l'a peut-être rapprochée de son compagnon d'aujourd'hui, "il allait jusqu'à se jeter sur la grille d'entrée, pour s'y accrocher et ne pas entrer dans l'école". 

Pour finir sur une note plus amusante, retour avec Agathe du début de l'article. Pour son premier jour en CE1, elle s'est endormie dans la classe durant une bonne partie de la matinée. "Un camarade a dû me réveiller pour aller manger. L'après-midi, commentaire de la maîtresse à mes parents 'ah bah votre fille n'est pas stressé par cet évènement qu'est la rentrée'." C'est vrai, après tout, ce n'est qu'une journée dans l'année. 

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