L'ancien ministre de l'éducation de François Hollande s'est rendu à la mi-journée, ce mardi 29 mai, au Centre hospitalier du Rouvray pour soutenir les personnels en grève de la faim, face au manque de financement de leur établissement.
Pour leur assemblée générale de 12 heures 30, les grévistes du Centre hospitalier du Rouvray (Sotteville-lès-Rouen, Seine-Maritime) recevaient un hôte de marque, l'ancien ministre de l'éducation et candidat à la Présidentielle 2017, Benoît Hamon. Sept d'en eux ont cessé de s'alimenter depuis huit jours. Ils dénoncent les difficultés d'accueil des patients (pour beaucoup admis en psychiatrie) et leurs conditions de travail rendues très difficiles au vu des budgets insuffisants de leur établissement. Ils exigent un recrutement d'au moins 52 emplois.Un ultimatum au vendredi 1er juin
La direction des ressources humaines a reçu les grévistes de la faim lundi 28 mai à 16 heures. Faute de réponses satisfaisantes, ils fixent un ultimatum à leur direction au vendredi 1er juin 2018. Après cette date, les syndicats annoncent qu'ils "ne répondront plus de rien" dans un communiqué.
Benoît Hamon et des membres de son mouvement Génération-s ont donc rencontré les manifestants, les syndicats mais aussi la direction du Centre hospitalier du Rouvray. Il juge inacceptable la position de la ministre de la santé, Agnès Buzyn :
L'ancien ministre de l'éducation et président du mouvement Génération-s apportait son soutien aux grévistes de l'hôpital de Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime). Ils réclament de meilleures conditions de travail et d'accueil des patients. Réaction.
•
©France 3 Normandie