Barbara Pompili a répondu en séance publique au sénat ce 17 février au sujet de la construction de la future autoroute. Elle déclare que l'Etat, ultime arbitre de ce projet vieux de 50 ans, n'avancera pas contre les collectivités locales.
D'une prudence de "sioux", la ministre écologiste n'a pas voulu braquer les élus divisés sur la question du contournement Est de Rouen.
Mais c'est bien l'Etat qui décidera en dernier lieu de lancer ou non le chantier d'autoroute payante de 41 kilomètres contournant Rouen par l'Est. Elle a été déclarée d'utilité publique.
C'est l'une des rares autoroutes nouvelles retenues par le Conseil d'orientation des infrastructures -auquel appartenait Mme Pompili-, dont le rapport publié en 2018 sert de base à la politique du gouvernement.
"Nous ne souhaitons pas avancer contre les collectivités locales, nous tenons à un débat apaisé et réaliste notamment en matière de trafic sur le territoire. Nous en appelons au dialogue et sommes prêts à étudier toutes les propositions pour concilier ces 2 nécessités absolues, la mobilité des habitants de la métropole et la protection de l’environnement"
(La ministre de la transition écologique devant le Sénat le 18 février, réponse à la question du sénateur Pascal Martin)
.@barbarapompili répond à @Pasc_Martin : “Nous ne souhaitons pas avancer contre les collectivités locales, nous tenons à un débat apaisé et réaliste, pour concilier la mobilité des habitants de la métropole de #Rouen et la protection de l’environnement.”#QAG #DirectSénat pic.twitter.com/HbiK7OOd1V
— Sénat Direct (@Senat_Direct) February 17, 2021
.@Pasc_Martin (@UC_senat) interroge @barbarapompili sur le contournement Est de #Rouen : “L'État est le maître d'ouvrage de cette infrastructure. Va-t'il y renoncer parce que la métropole s’en est retirée ou va-t-il aller jusqu’au bout de son engagement ?”#QAG #DirectSénat pic.twitter.com/PRG0kRBCAn
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La métropole de Rouen a voté le 8 février contre une participation financière au projet. (il s'élève au total à 880 millions d'euros).
La région Normandie a décidé d' augmenter son propre apport pour compenser la défection rouennaise, ce en quoi elle devrait être suivie par le département de Seine-Maritime.